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Jean Mabuse Peintre

Publié le 14/07/2018 à 15:35 par maubeugeancien Tags : monde france amour fond sur divers nature saint enfant art peinture ange artiste centerblog vie
Jean Mabuse Peintre

Peintre, dessinateur, graveur, Jan Gossart, ou Gossaert, dit Mabuse (Maubeuge vers 1478 - Anvers 1er octobre 1532) est un artiste flamand romaniste de style maniériste de l'École d'Anvers. Il est un précurseur de ce "style italianisant d'Anvers", qui relie la tradition flamande du XVème siècle, attentive à la recherche minutieuse du monde réel, à la "manière moderne" italienne dans le rendu de la perspective et la relation entre personnages et environnement[1].

 

Biographie

On ne sait rien du début de sa vie si ce n'est qu'il est né à Maubeuge d'où son surnom. Il apprend probablement son art à Bruges, mais on de sait pas où il a fait son apprentissage. Il exerce ensuite à Anvers où sa première trace date de 1503[2]. Il y est reçu cette année là, franc-maître à la guilde de Saint-Luc, sous le nom de « Jennyn Van Henegouve »[3]. Il semble y acquérir un certain succès.

Les œuvres de sa première période montrent une influence d'artistes familiers avec les modèles plastiques, ce qui incite à penser qu'il vécut près de la frontière avec la France.

Il travaille pour Philippe de Bourgogne, futur évêque d'Utrecht et l'accompagne en Italie, lors de sa mission de rencontrer le pape à Rome (1508-1509). Après plusieurs étapes à Trente, Vérone, Mantoue et Florence[3], il se trouve à Rome au moment où Michel-Ange et Raphaël travaillent au Vatican, et au milieu de la ferveur suscitée par de sensationnelles découvertes archéologiques[1]. Il y fait divers croquis sur des antiques. A son retour d'Italie, il est un des premiers à oser dessiner des nus mythologiques[4], sans doute à l'instigation du duc de Bourgogne[5].

Il retourne en Flandres avec son mécène vers le début des années 1510 et y est accaparé par des commandes de compositions religieuses, dans lesquelles il allie l'héritage technique des primitifs flamands aux nouveautés de la Renaissance italienne[3]. Il peint plusieurs tableaux à l'église Sint-Adriaansabdij à Grammont, ainsi que le triptyque de Malvagna vers 1513-1515 (palais Abatellis à Palerme).

Au château de Suiburg, appartenant à son mécène, il peut exploiter pleinement ses acquis italiens. Fin 1515, il décore ce palais avec un certain nombre de nus profanes, grandeur nature[3], comportant une dimension érotique[6]. L'année suivante, sur les indications de Philippe de Bourgogne, il décorera le char funèbre de Ferdinand le Catholique, de personnages nus et de trophées guerriers à l'antique[3]. Il travaille également pour Charles Quint, Marguerite d'Autriche ainsi que d'autres commanditaires.

Il est actif à Middelbourg, Utrecht, Bruxelles et Anvers.

Sans avoir la subtilité ou la puissance de Van der Weyden, il a notamment en commun avec ce maître de Tournai et Bruxelles, de nombreuses compositions sur un fond architectural. Cette caractéristique est probablement importée d'Italie. Danaé, sa dernière œuvre mythologique, datée de 1527 en témoigne.

On retrouve son effigie dans Les Effigies des peintres célèbres des Pays-Bas de Dominique Lampson.

Œuvre

 

Nombre de ses œuvres ont probablement disparu, mais on peut citer les suivantes :

L'Adoration des mages (1500-1515) huile sur bois, 177 × 161 cm, National Gallery, Londres7

Vieux époux (1510-1528) huile sur vélin monté sur bois, 46 × 67 cm, National Gallery, Londres7

Saint Luc peignant la Vierge (1515) huile sur bois, 230 × 205 cm, Galerie nationale, Prague

Neptune et Amphitrite (1516), musée de Berlin, destiné initialement au château de Soubourg

Diptyque signé « Jean Carondelet » (1517)8 bois, 42 × 27 cm, musée du Louvre, Paris

 

Source Wikipédia

Portrait de Floris van Egmond, (v.1519), huile sur bois, 39,8 × 29,3 cm, Mauritshuis, La Haye

Saint Luc peignant la vierge (v. 1520) panneau de chêne, 109 × 82 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne9

La Métamorphose d'Hermaphrodite et Salmacis, (v.1520), huile sur bois, 32,8 × 21,5 cm, musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam

Vénus et Amour, (v.1521), huile sur bois, 36 × 23,5 cm, musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles

Adam et Eve (1525-1530) Gemäldegalerie (Berlin)10

Portraits des donateurs, volets d'un triptyque (1525-1532) chêne, 70 × 23,5 cm, musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles. Le panneau central est une Vierge à l'enfant à Norfolk.

Vierge à l'Enfant, panneau central d'un triptyque (1525-1532), musée Chrysler, Norfolk (Virginie)11

Danaé (1527), huile sur toile, 114 × 95 cm, Alte Pinakothek, Munich

Portrait d'un marchand, 1530, National Gallery of Art, Washington1

Vierge à l'Enfant, musée du Prado, Madrid

Hercule et Déjanire, université de Birmingham

Triptyque Malvagna, palais Abatellis, Palerme,

Madone à la Fontaine, pinacothèque Ambrosienne, Milan

Saint Donatien de Reims, huile sur bois, 43,3 × 34,4 cm, musée des beaux-arts, Tournai