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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
http://maubeug eancien.center blog.net
Par maubeugeancien, le 09.10.2025
c'est le monkey factory http://maubeug eancien.center blog.net
Par maubeugeancien, le 09.10.2025
pouvez-vous m'indiquer quel était le nom du café qui a remplacé ce restaurant ? merci
Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
468 articles
Cette phto fut prise en 1954 . Comment peut on en être sur ?
En Faisant un zoom sur les affiches du cinéma !..
Le film le rouge et le noir est sorti en 1954 .
Le Rouge et le Noir est unfilm franco-italien réalisé parClaude Autant-Lara, sorti en1954.
EVOLUTION SALLES DU CINEMA
D'après Céline Bachelier du service archives de la ville de Maubeuge, le bâtiment du Paris a été construit en 1953, à la place de l’église Saint-Pierre. Les architectes sont MM. Lafitte et Gouvernet. Les différents propriétaires succesifs furent René Lahanier jusqu’en 1961, puis la famille Capelain qui transforme la salle unique en 3 écrans et 780 fauteuils). En 1987, c'est l'audomarois Bernard Coppey, avec la SA le Paris, dont le siège est à Saint-Omer qui fait passer de Paris a 5 écrans et 933 fauteuils. 2006 : fermeture et ouverture du nouveau Ociné, avenue de la gare et la fin du Paris...
C'est effectivement Place Jean Mabuse que furent installés les premiers feux rouges de la ville de Maubeuge.
Et derrière ce feu rouge en face du Palais du Vêtement il y avait la camionnette transformée en friterie De Mme Naveau. qui répandait cette odeur irrésistible de frites qui nous attirait jusqu'à elle .
COMMENT DATER UNE PHOTO OU CARTE POSTALE
Plus de 1902 Lorsque l’on voit des rails de tramways sur la chaussée car :
Les premiers tramways électriques de Maubeuge apparaissent le 16 mars 1902, exploités par la Compagnie des Tramways Electriques de la Région de Maubeuge (TERM). Le réseau se compose de cinq lignes totalisant 21,5 km de longueur et desservant toutes les directions de l'agglomération. L'exploitation est assurée par une vingtaine de motrices à deux essieux et plates-formes ouvertes et quelques remorques rarement utilisées.
Jusqu’en 1914
le magasin de lingerie Place Mabuse s’appelait « Maison du Pauvre Diable »
Le Grand café de la Bourse existé déjà
Après 1918 il s’appelle « Au Pauvre Diable »
7 novembre 1918avant cette date on aperçoit sur le pont le square avec la figurine du Génie de la Sambre ainsi qu’un Kiosque en verre.
Le pont accueillit également un square au milieu duquel fut installée une fontaine. On n’y voyait un kiosque en verre monté sur un socle de pierre. A son côté s’élevait le Génie de la Sambre figurine à la nudité raphaélique dont le bras droit tenait le canon d’un jet d’eau.
En 1918 le 7 novembre prévenus de l’explosion imminente du pont les riverains furent évacués. C’est ainsi que finit le Génie de la Sambre.
De 1918 à 1922 il y a une passerelle provisoire
La « Société Générale « est détruite et remplacer par « le Palais du Vêtement »
Le Bar « Le 421 » apparait en face du « Palais du Vêtement »
1920 le pont Rouge détrui année là.t en 1918 est Reconstruit
1920 Les Brasseries Réunies sont créée et ile brasse la Porter 39 cet
1922 Le magasin « Au Pauvre Diable » à toujours la même devanture

1930 à 1940 Les Voitures sont de formes carrées. Nous en avons confirmation par l’oblitération de la carte postale.

Entre 1931 et 1934 Place Mabuse
Le Mabuse et le bureau de tabac L’engrand sont à côté du cinéma le Grand café de La Bourse.
Le Mabuse a pris la place du Café le Globe
Citroën Traction Avant —
1934 Le magasin « Au Pauvre Diable » a une façade arrondie.
Entre 1934 et 1938le Bureau de tabac « L’engrand » devient « la Civette »

2 septembre 1944 deuxième destruction du pont du moulin
La rue de France est détruite
L’église St-Pierre est détruite
Maubeuge centre est détruit
Entre ces 2 dates 1944 et 1948 il y a une passerelle provisoire
:Années de production : 1947 - 1961
Jusqu’en 1948le trottoir de la boulangerie Lecluyse est au même niveau que la route
Juillet 1948le pont est reconstruit
En juillet 1948 le pont reconstruit fut inauguré par deux ministre sous le nom de « pont franco-belge ».mais c’est toujours sous celle du pont du moulin qu’il est désigné par les maubeugeois.
1948 à 1951 Reconstruction avenue Jean Mabuse
Histoire : L'îlot A a été remembré et construit par différents architectes associés à André Lurçat, architecte-urbaniste de la reconstruction de la ville. Les différents immeubles, répartis en "blocs", ont été construits entre 1948 et 1956. Le bloc 1, donnantsur l'avenue Jean-Mabuse et la place de la Concorde, appelé immeuble Lecluyse, a été construit par l'architecte Panos Djélépy entre 1948 et 1951.
1952 La Porte de Bavay fut abattue en juin 1952.
1952 à 1955 construction du cinéma « Le Paris »
1954 à 1956 Construction du Mail de la Sambre
Projeté en 1950, le Mail fut mis en chantier à partir de 1954 et achevé . en 1956, date à laquelle l'architecte Charles Legrand réalise, sous l'égide de Lurçat,le Grand magasin
1955 à 1958 Construction de l’église St-Pierre et St-Paul
En 1949, André Lurçat est désigné pour reconstruire l'église. Il conçoit un édifice entièrement en béton, couvert d'une terrasse, élevé entre 1955 et 1958. Les poteaux porteurs séparent les trois vaisseaux de la nef et forment un arc de cercle entre le choeur et le déambulatoire. Deux chapelles latérales occupent les bras du transept. Les mosaïques sont l'oeuvre de Jean et Catherine Lurçat, le mobilier des autels est sculpté par Félix Roulin et les vitraux sont dus à Bernard Pelletier.
Citroën DS —
Peugeot 403 —
1956 Le magasin « Les Galeries est ahevé »
rojeté en 1950, le Mail fut mis en chantier à partir de 1954 et achevé . en 1956, date à laquelle l'architecte Charles Legrand réalise, sous l'égide de Lurçat,le Grand magasin
« Les Galeries»(réaménagé en galeries marchandes en 1990) dont la façade courbe relie le Mail aux immeubles de l'avenue Mabuse.Les architectes Joseph Ney et Maurice
1958 La Porte de France
e plan de ré urbanisation de la ville au sortir de la seconde guerre mondiale la condamnera. Elle sera abattue en 1958.
1961Destruction de l'immeuble du bar 421
1969 Ouverture de La Montagne le 23 octobre 1969
1971 Installation « Usine Chausson » qui deviendra MCA
1976 La Montagne devint Continent en Avril 76
1982 Depuis 1982 le centre culturel de l’arsenal accueille la bibliothèque et de nombreuses associations culturelles et sportives.
1985 Construction des immeubles « De Joyeuse »
1988 Cessation des « Brasseries Réunies » route d’Elesmes
2001 Continent devient Carrefour en 2001 .
2008 L’immeuble Lecluyse qui a donné son nom à l’ilot a disparu en 2008
2018 Démolition des bureaux Stibus
Pont du moulin rambarde
Av 1914 en fer tube
1920/1944 en fer forgé
1944 /1970 bêton
2013 fer baton vertical
L’avenue Roosevelt actuelle est en lieu et place de la rue de la République et de la rue St Jacques. Elle démarre à l’intersection de la rue du Parc et de la rue Pierre Bérégovoy et se termine à la place des Nations. Elle est née lors de la reconstruction de Maubeuge au sortir de la seconde guerre mondiale.

La rue de la République aujourd'hui avec la rue St jacques forment la rue Roosevelt. Elle s'appelait rue des chanoines sur le cadastre de 1810 et rue Royale sur celui de 1844, puis rue de la République en 1887.
Elle commençait à l'angle de la rue du collège est se terminait à la porte de Bavay que l'on aperçoit au fond de l'image de la carte postale ci-dessus. Sa longueur n'excédait pas 150 m. Pas très longue en somme.
Cette carte postale date 1911. C’est pourquoi on aperçoit les rails du tramway sur la chaussée.
source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri)
La rue St Jacques prolongeait la rue de la république et se terminée Place d’Armes.

Entrée de la rue St Jacques coté Place d’Armes
Début de la rue St Jacques côté rue de la République.

Au coin de la rue St Jacques et de la rue du collège (Coutelle) était le magnifique théâtre de Maubeuge qui fut détruit lors des bombardements de la seconde guerre mondiale

Sur cette photo on voit que le théatre a été complètement détruit et que seuls le Collège Coutelle et la Salle Sthrau ont miraculeusement été épargnés.
La place du Marché aux vaches a disparu dans la destruction de Maubeuge durant la seconde guerre mondiale. Le Marché aux vaches s’est substitué assez tardivement à celui des pourceaux (XIXe siècle) dont Maubeuge avait la réputation d’accommoder la hure.
La place était située devant l’ancien théâtre, entre la rue St Jacques et la rue de la Mairie .
source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri)

La percée qui achevait l'actuelle rue Roosevelt s'appelait rue des chamoines sur le cadastre de 1810 et rue Royale sur celui de 1844 ,puis rue de la République en 1887.Bien qu'ouverte sur le chemin de Bavay son prenier nom fut " Salmoncamp".
Elle se situait approximativement à l'intersection de la rue Roosevelt et de la du coutelle
Aux dires du chamoine Lerat : " IL n'y avait rien de pareille à Mons ,ni à Valenciennes . C'était comme une petite citadelle qu'on pouvait garnir avec facilité de dix piéces de canon ".
Elle fut murée en 1676 et détruite deux ans plus tard ,juste avant le traité de Nimègue. Vauban ne la repris pas dans son plan de fortification restreinte.
Mais en 1883 une nouvelle porte fut cepandent percée dans le but de faciliter la liaison avec le quartier de Sous le Bois en pleine expension industrielle .
C'était plutot en guise de porte un passage à ciel ouvert entre des murs d'appui.La chaussée était comme on peut le voir sur la carte postale à deux voies séparées par un pilier central.
deux pavillons de garde la précédaient du coté ville.
La Porte de Bavay fut abattue en juin 1952.
De chaque coté de son emplacement une Pierre historiée à droite commémore de la délivrance de Maubeuge,le 2 septembre 1944,par la troisième division américaine commandée par le général Rose et les FFI. et à gauche une autre Pierre commémore la délivrance de Maubeuge,le 9 novembre 1918 par la garde Britanique du général Matheson.
source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri)



On peut voir sur cette photo l’Eglise St Pierre et St Paul en cours de construction. Voici son histoire :
Histoire : En 1940, la ville intra-muros de Maubeuge est incendiée par les allemands. L'ancienne église est détruite en 1944 par les bombardements, un an après son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 10 juin 1943. L'église originelle remontait au 7e siècle et avait été détruite cinq fois depuis sa création. En 1945, André Lurçat est nommé architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de Maubeuge. La ville sera un exemple de formalisation des théories de l'urbanisme moderne : claire, verte, ensoleillée et aérée.En 1949, André Lurçat est désigné pour reconstruire l'église. Il conçoit un édifice entièrement en béton, couvert d'une terrasse, élevé entre 1955 et 1958. Les poteaux porteurs séparent les trois vaisseaux de la nef et forment un arc de cercle entre le choeur et le déambulatoire. Deux chapelles latérales occupent les bras du transept. Les mosaïques sont l'oeuvre de Jean et Catherine Lurçat, le mobilier des autels est sculpté par Félix Roulin et les vitraux sont dus à Bernard Pelletier. André Lurçat réalise trois créations avec le financement pour les dommages de guerre : avenue Mabuse, le mail de Sambre et l'église Saint-Pierre-Saint-Paul qui se situe dans la partie nord, la plus haute de la ville.
Précisions : L'église en totalité (cad. N 153) : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 13 avenue Franklin-Roosevelt
Type : Monuments historiques
Epoque : 3e quart 20e siècle
Année de construction : 1955
Auteur(s) : LURCAT André (architecte) ; LAFITTE Henri (architecte) ; Commune (maître douvrage) ; LURCAT Jean (mosaïste) ; LURCAT Catherine (mosaïste) ; ROULIN Félix (sculpteur) ; PELLETIER Bernard (maître verrier)
La reconstruction de la ville est confiée à André Lurçat en 1944. Pour l'église, il travaille avec Henri Lafitte qui fait un avant-projet art-déco en 1947, lequel aboutit à un projet sobre prévoyant des matériaux modernes. La construction débute en 1955 et la réception définitive a lieu en décembre 1960. La mosaïque extérieure est réalisée en émaux de Murano par Schmidt-Chevallier, d'après les cartons du tapissier Jean Lurçat, frère de l'architecte, et les mosaïques intérieures par Catherine Lurçat, fille de l'architecte. Les statues des saints Pierre et Paul sont des oeuvres du sculpteur Félix Roulin, mises en oeuvre par le marbrier Pouillon, de Cousolre (Nord). L'orgue, réalisé par la manufacture Grandes Orgues de Lyon a été remplacé en 1993 par un orgue de style néoclassique placé dans le choeur et réalisé par le facteur d'orgues Bernard Cogez. Les vitraux, en dalle de verre, ont été réalisés par Bernard Pelletier dans les années 1970. Le chemin de croix originel, réalisé par Catherine Lurçat, également l'auteur des mosaïques du banc de communion et du maître-autel, est situé dans le déambulatoire. Un second chemin de croix, réalisé par Livio Korn en 1994, a été placé dans la nef.
Précisions : église en totalité : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 17 avenue Franklin-Roosevelt
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 3e quart 20e siècle
Année de construction : 1955
Auteur(s) : Korn Livio (?, peintre)Lafitte Henri (architecte)Lurçat André (architecte)Lurçat Catherine (mosaïste)Pelletier Bernard (?, verrier)Roulin Félix (sculpteur)Schmidt-Chevallier (mosaïste)
http://www.actuacity.com/maubeuge_59600/monuments/

Cette carte postale date d’après mars 1956 car La Renault Dauphine que l’on voit est un modèle automobile qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967. La voiture fut conçue par le bureau d'études Renault dans les années 1950 pour épauler la 4CV.
Histoire : L'îlot A a été remembré et construit par différents architectes associés à André Lurçat, architecte-urbaniste de la reconstruction de la ville. Les différents immeubles, répartis en "blocs", ont été construits entre 1948 et 1956. Le bloc 2, situé entre l'avenue Roosevelt et la place de la Concorde, est un immeuble de logements, dit Les Arcades, construit par l'architecte Jean Badovici. La date de construction n'est pas connue. L'immeuble de logement et magasin de commerce, appelé bloc 3 et formant l'angle de l'avenue Roosevelt et de la rue G.-Paillot, a été construit par l'architecte Pierre Boens entre 1949 et 1951.
Adresse : place de la Concorde ; avenue Roosevelt ;
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : milieu 20e siècle
Auteur(s) : Badovici Jean (architecte)Boens Pierre (architecte)Djélépy Panos (architecte)Lafitte Henri (architecte)Soudet Gustave (architecte)

Entrée avenue Roosevelt années 60.
On peut voir sur la gauche l’école Maternelle. Aujourd’hui un parking.
Ce pont accueillit également un square au milieu duquel fut installée une fontaine. On n’y voyait un kiosque en verre monté sur un socle de pierre. A son côté s’élevait le Génie de la Sambre figurine à la nudité raphaélique dont le bras droit tenait le canon d’un jet d’eau.
Cette vue date d’avant 1918 car cette année-là , le 7 novembre, prévenus de l’explosion imminente du pont les riverains furent évacués. C’est ainsi que finit le Génie de la Sambre. Mais après le 16 mai 1902 car on aperçcoit dans le milieu du pont les rails du tramway.

Les premiers tramways électriques de Maubeuge apparaissent le 16 mars 1902, exploités par la Compagnie des Tramways Electriques de la Région de Maubeuge (TERM). Le réseau se compose de cinq lignes totalisant 21,5 km de longueur et desservant toutes les directions de l'agglomération. L'exploitation est assurée par une vingtaine de motrices à deux essieux et plates-formes ouvertes et quelques remorques rarement utilisées.
On constate également que l’ilot style art Déco Dit : Lecluyse n’existait pas encore. Mais déjà en lieu et place il y avait déjà une boulangerie sans doute celle de son père Joseph Lecluyse.
IMMEUBLE A LOGEMENTS DIT IMMEUBLE LECLUYSE
Histoire : Cet immeuble a été construit par les architectes Lafitte à une date inconnue. L'immeuble a été endommagé lors du bombardement de mai 1940, mais a été conservé avec les immeubles voisins.
Adresse : 7-15 avenue de France
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 1ère moitié 20e siècle
Auteur(s) : Lafitte Henri (architecte)Lafitte Jean (architecte)
Camille ,son fils, y était entré comme artisan boulanger-pâtissier, à l'âge de 17 ans, en 1934, auprès de son père Joseph, lui aussi boulanger, et qui tenait l'affaire depuis 1912. Brûlée par les Allemands lors de l'occupation de Maubeuge, la boulangerie avait été entièrement reconstruite par la famille. Camille Lecluyse reprendra la suite avec sa femme, Rolande. La boulangerie-pâtisserie, qui occupait le rez-de-chaussé de l'immeuble, employait au plus fort de son activité 35 personnes.


Passerelle provisoire après le dynamitage du pont du Moulin en novembre 1918.
On peut constater que le pont a été entièrement détruit ainsi que son environnement immédiat dont la boulangerie Lecluyse au fond à gauche.

Cette photo date d’après la reconstruction du pont du moulin et avant sa nouvelle destruction du pont lors de la seconde guerre mondiale.
On remarquera en regardant attentivement que le trottoir de la boulangerie Lecluyse était en ce temps là au même niveau que la rue de France.

Ilot Lecluyse après le bombardement
Le pont du Moulin fut complètement détruit.
Reconstruit après la guerre le pont du moulin subit une seconde destruction le 2 septembre1944.
En juillet 1948 le pont reconstruit fut inauguré par deux ministre sous le nom de « pont franco-belge ».mais c’est toujours sous celle du pont du moulin qu’il est désigné par les maubeugeois

Après le bombardement par les Allemands en mai 1940 seul Ilot dit Lecluyse est resté debout. Et cet ilot existe encore aujourd’hui amputé il est vrai de l’immeuble Lecluyse victime de vi vil en 2008.
L'îlot Lecluyse, qui figurait sur le tracé Viavil, sera cédé en 2006. Il a été détruit en août 2008. Une démolition spectaculaire et chargée de sens, qui voyait alors Maubeuge tourner la page d'une grande histoire de goût et de gourmandise.
Cette photo date d’après 1945 car on peut voir que le trottoir de la boulangerie Lecluyse est en contrebas de la rue de France Car celle-ci a été remblayée par des gravas qui l'ont surélevés. Et elle devint l'avenue de France.


L’immeuble Lecluyse par lui-même n’avait que peu souffert du bombardement du 2 septembre 1944 . Seul le sommet de l’édifice fut si j’ose dire scalpé ……
L’immeuble Lecluyse qui a donné son nom à l’ilot a disparu en 2008
Sur la droite de cette photo, la Société Générale (Banque) était déjà là ainsi que « les Magasins Réunis » et « Les fournitures Dépret » sur la Gauche . Nous sommes entre 1902 et 1918 car le square du Génie et le Kiosque sont encore là.
Ce pont accueillit également un square au milieu duquel fut installée une fontaine. On n’y voyait un kiosque en verre monté sur un socle de pierre. A son côté s’élevait le Génie de la Sambre figurine à la nudité raphaélique dont le bras droit tenait le canon d’un jet d’eau.
En 1918 le 7 novembre prévenus de l’explosion imminente du pont les riverains furent évacués. C’est ainsi que finit le Génie de la Sambre.
Source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri)
Et on aperçoit sur la première photo les rails du tramway. Or on sait que les tramways ont commencé à circuler dans Maubeuge en 1902
Les premiers tramways électriques de Maubeuge apparaissent le 16 mars 1902, exploités par la Compagnie des Tramways Electriques de la Région de Maubeuge (TERM). Le réseau se compose de cinq lignes totalisant 21,5 km de longueur et desservant toutes les directions de l'agglomération. L'exploitation est assurée par une vingtaine de motrices à deux essieux et plates-formes ouvertes et quelques remorques rarement utilisées.

Après la terrible destruction du Pont du Moulin par les Allemands , cette carte postale montre que les bâtiments de la « Société Générale » à droite et celui du magasin de fournitures « Dépret » sur la gauche sont complètement détruits

Cette photo sur laquelle on voit le magasin de réparation "phonos Pathé " date de la passerelle provisoire en attente de la reconstruction du pont du Moulin détruit lors de la fin de la première guerre mondiale en 1918.Mais où l’on peut y voir également la boulangerie Lecluyse reconstruite, après son incendie, par la famille Lecluyse.
A comparer avec la photo ci-dessous où cette reconstruction n’est pas encore réalisée.


Sur la gauche les magasins Réunis sont toujours là. Mais est apparu le bar « Le 421 » à la place du magasin de fournitures « Dépret » et sur la droite « La Société Générale » est remplacée par «Le Palais du Vêtement ».Le magasin "Phonos Pathé" est adossé au " Palais du Vêtement".
Cette carte postale date d’avant la seconde guerre mondiale
La Carte postale date d’après la reconstruction du pont du Moulin soit entre 1919 et le 2 septembre 1944 où le pont fut de nouveau détruit lors du bombardement.

Après le bombardement de 1944 et après la reconstruction du pont
Le Bar du 421 sera un café jusqu’en 1950
Le pont fut reconstruit en 1948
En juillet 1948 le pont reconstruit fut inauguré par deux ministre sous le nom de « pont franco-belge ».mais c’est toujours sous celle du pont du moulin qu’il est désigné par les maubeugeois

A la foire de Maubeuge en 1949 le « 421 » est encore debout, mais plus pour longtemps. On aperçoit sur cette photo les immeubles (Ilot A) avenue Mabuse en construction.
Histoire : L'îlot A a été remembré et construit par différents architectes associés à André Lurçat, architecte-urbaniste de la reconstruction de la ville. Les différents immeubles, répartis en "blocs", ont été construits entre 1948 et 1956. Le bloc 1, donnantsur l'avenue Jean-Mabuse et la place de la Concorde, appelé immeuble Lecluyse, a été construit par l'architecte Panos Djélépy entre 1948 et 1951.

Cette photo date entre 1951 et 1956 car le Mail de la Sambre n’est pas encore construit.
Projeté en 1950, le Mail fut mis en chantier à partir de 1954 et achevé . en 1956, date à laquelle l'architecte Charles Legrand réalise, sous l'égide de Lurçat,le Grand magasin
« Les Galeries»(réaménagé en galeries marchandes en 1990) dont la façade courbe relie le Mail aux immeubles de l'avenue Mabuse.Les architectes Joseph Ney et Maurice
Gouvernet, adjoints directs de Lurçat, Henri Lafitte-dont c'est la dernière oeuvre-et Emile Fays, sont associés à la réalisation du Mail ainsi que les entreprises Hennebique
- pour l'immeuble - et les « Grands Travaux de l'Escaut » -pour le quai
.
Le Palais Du Vêtement dans les années 60.On devine la période par la 404 Peugeot blanche qui travers le pont.
La Peugeot 404 est une automobile du constructeur automobile français Peugeot, produite à partir du 10 mai 1960. Ce sera, en mai 1962, la première berline française de série équipée d'un moteur à injection
Source Wikipedia
On aperçoit sur cette photo lemagasin « les galeries » qui fut construite lors de la reconstruction de Maubeuge en 1956
en 1956, date à laquelle l'architecte Charles Legrand réalise, sous l'égide de Lurçat,le Grand magasin « Les Galeries»(réaménagé en galeries marchandes en 1990) dont la façade courbe relie le Mail aux immeubles de l'avenue Mabuse

Démolition du bar 421 dans les années 50

Evolution et conversion du magasin Palais du Vêtements dans le temps