Comme on peut le voir sur la carte, la rue Deshaye était située à côté de la Place de Wattignies.

On y implanta 11 baraquements provisoires dont voici la liste suivant Vincent fontaine:

Comme d'autres Places celle de Wattignies accueillais  des baraquements provisoires  pour permettre aux commerçants de Maubeuge de poursuivre leur activité en attendant la reconstruction de la ville.

Il y avait 15 baraquements dont voici la liste selon Vincent Fontaine:

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La Place du Marché aux herbes fut détruite lors du bombardement de mai 1940.

Des Baraquements provisoires furent installés pour héberger les magasins détruits.

Il y en avait 11,en voici la liste selon Vincent Fontaine dans Maubeuge 1940 - 1945 :

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Ces baraquements de commerce provisoires se situait Place de la Grisoëlle.

Il y avait sur cette place 11 Baraquements dont voici la liste, selon Vincent Fontaine dans son livre Maubeuge 1940  1945.:

Ces baraquements abritent provisoirement les commerçant de Maubeuge après le bombardement allemand en mai 1940, en attendant la reconstruction de la ville.

Ceux que nous voyons sur cette photo sont situés Rue de France Prolongé. Ils sont au nombre de 42 dans cette rue.

Sur la Gauche de la photo on voit l'horlogerie de G. Maurel .

Voici la liste de ces commerçants selon Vincent Fontaine dans : Maubeuge 1940 - 1945

Tel le Phoenix Maubeuge s'est relevée de ses cendres.

Jusqu’aux destructions de mai 1940, le centre-ville se présentait comme une ville de type hennuyer : toits pentus, fenêtres étroites, rues de faible largeur pavées, immeubles serrés et enchevêtrés formant des îlots et places à la géométrie quelconque. Quelques îlots furent épargnés ou reconstruits sur leur propre base, pour s’associer et s’intégrer dans le plan rationnel de la ville reconstruite établi par André Lurçat. Les morceaux de ville ancienne s’implantent en plus grande densité sur la rive gauche de la Sambre :

• Îlot inscrit entre les rues Fournier, Vauban et du 145e RI.

• Îlot inscrit entre les rues de la Croix, Gippus, du Pavillon, du Chapitre et place Verte.

• Îlot inscrit entre les rues de l’Hospice, Saint-Nicolas, Georges-Paillot et Lazare-Carnot. Cet îlot contient le collège Coutelle, créé en 1619 par les Jésuites avec la salle Sthrau, et qui acquiert le titre de collège royal en 1767. À la veille de la Révolution, l'établissement entre dans l’histoire par un épisode qui lui donnera son nom actuel : des militaires et des ingénieurs, parmi lesquels Coutelle et Choderlos de Laclos, y construisent une machine volante fonctionnant grâce à la combustion de déchets organiques. Elle sera utilisée quelques mois plus tard pour gagner la bataille de Fleurus.

Sur la rive droite, deux îlots subsistent :

• Îlot dit « Lecluyse », inscrit entre l’avenue de France et la rue Henri-Durre.

• Îlot dit « du Provençal », entre la place des Cloûteries et la rue de Provence.

Édifiée en 1624 au cœur de Maubeuge, la chapelle du collège des Jésuites est un édifice dont l’architecture annonce les débuts de l’art baroque. Désacralisée à la Révolution Française et rebaptisée salle Sthrau, elle sera tour à tour écuries, salle de bal ou de récréation.

En 1914, alors qu'elle accueille le musée, une bibliothèque et une salle de musique, elle est en grande partie détruite par les bombardements allemands.

En 1925, pour effacer ces stigmates, la ville confie à l'architecte Henri Lafitte le défi de reconstruire et de sublimer l'édifice, dont seuls les murs subsistent. Lors de l'inauguration en 1927, le public découvre avec émerveillement une salle des fêtes de style Art Déco, organisée sur deux niveaux, une salle de musique et sous une somptueuse verrière à l'étage, une salle de bal.

Dès lors, nombreux seront les maubeugeois qui profiteront, durant le XXème siècle, des couleurs chatoyantes et du riche décor lors des concerts, bals et autres manifestations.

Renouer avec un lieu porteur d'une mémoire collective

Fermée au public depuis 1998 pour des raisons de sécurité, la salle Sthrau continue de susciter l'intérêt de la population qui attend avec impatience de pouvoir la redécouvrir.

Si le classement de l'édifice aux monuments historiques a permis de conserver ce patrimoine local, une importante restauration est aujourd'hui nécessaire pour rendre ce joyau accessible au public et y proposer à nouveau une programmation culturelle ambitieuse.

La ville de Maubeuge s'associe à la Fondation du patrimoine pour lancer une souscription publique qui viendra abonder les financements déjà mobilisés pour cette restauration.

Vous aussi, grâce à la Fondation du patrimoine, devenez acteur du projet en soutenant par votre don le renouveau de ce trésor emblématique du patrimoine maubeugeois et du Nord

Ville de Maubeuge

Mission patrimoine
Hotel de Ville, Place du Docteur Pierre FOREST, BP 80269, 59607 MAUBEUGE Cedex
03 27 53 75 40
Site web
mission.patrimoine@ville-maubeuge

Quelques photos de l'intérieur de la salle:

Histoire : L'îlot O a été construit dans une zone non bâtie au moment de la destruction de la ville en mai 1940. Les différents immeubles à logements, les boutiques et le café ont été construits entre 1947 et 1958 par André Lurçat, architecte-urbaniste en charge de la reconstruction de la ville, et par des architectes régionaux et locaux associés. Les blocs 13 (01 et 03 sur le plan), 2 et 4 font partie des I.S.A.I. (immeubles sans affectation immédiate), conçus par l'architecte en chef et urbaniste André Lurçat. Ces immeubles ont été réalisés entre 1947 et 1949 par les architectes André Lurçat, Maurice Gouvernet et Henri Lafitte ou Marcel Mélon. En effet, les sources sont contradictoires : les travaux historiques mentionnent Henri Lafitte et les archives Lurçat mentionnent Marcel Mélon. Le bloc 56, a été construit par les architectes Jean Badovici et Maurice Gouvernet. L'aménagement du café de Savoie, situé en rez-de-chaussée du bloc 56, a été réalisé par les architectes Simone Menez (qui sera l'architecte de la ville dans les années 1970) et Roger Ferrand (son collaborateur) entre 1956 et 1958.
Adresse : avenue de France ; place des Arts ; avenue de Verdun ; rue des Arts

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : milieu 20e siècle
Auteur(s) : Badovici Jean (architecte)Ferrand Roger (architecte)Gouvernet Maurice (architecte)Lafitte Henri (architecte)Lurçat André (architecte)Mélon Marcel (architecte)Menez Simone (architecte)

Histoire : L'îlot P a été construit dans une zone qui n'était pas construite au moment de la destruction de la ville en mai 1940. Les différents immeubles à logements et une maison ont été construits entre 1947 et 1956 par André Lurçat, architecte-urbaniste en charge de la reconstruction de la ville et des architectes régionaux et locaux associés. Les blocs 1 et 2, également appelés Gounod et César Franck, faisant partie des ISAI (immeubles sans affectation immédiate), sont situés sur le côté droit de le rue des Arts Ces immeubles ont été construits par les architectes Maurice Gouvernet, André Lurçat et Henri Lafitte ou Marcel Mélon entre 1947 et 1949. Les sources sont contradictoires : les travaux historiques mentionnent l'architecte Henri Lafitte et les archives Lurçat citent Marcel Mélon. Le bloc 3, composé des immeubles Bizet et Lalo, situé sur la Place des Arts, a été réalisés entre 1949 et 1951 par les architectes Maurice Gouvernet et Jean Badovici. Le bloc 4, situé avenue de Verdun, est la maison du notaire Levecq, actuellement transformée en centre de paiement de la sécurité sociale. Cette maison a été construite entre 1949 et 1951 par l'architecte Armand Lemay, architecte lillois, qui a fait plusieurs projets de reconstruction de maisons individuelles sur les communes d'Aulnoye-Aymeries, Bachant et Pont-sur-Sambre. Le bloc 5 abrite la Caisse d'Epargne, ssituée entre l'avenue de Verdun et la rue B. Delessert. L'architecte Jean Badovici l'a construit entre 1949 et 1951. Le bloc 7 est constitué de cinq immeubles disposés en alignement, entre l'avenue de France et la rue Guénin et a été construit entre 1954 et 1956 par l'architecte Panos Djélépy.
Adresse : avenue de France ; place des Arts ; avenue de Verdun ; rue des Arts

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : milieu 20e siècle
Auteur(s) : Badovici Jean (architecte)Ferrand Roger (architecte)Gouvernet Maurice (architecte)Lafitte Henri (architecte)Lurçat André (architecte)Menez Simone (architecte)

Histoire : L'îlot D a été remembré et construit par différents architectes associés à André Lurçat, architecte-urbaniste de la reconstruction de la ville. L'architecte Maurice Gouvernet était responsable de cet îlot. Les différents immeubles, répartis en "blocs", ont été construits entre 1948 et 1958. Les blocs 1 et 2, situés sur les côtés nord et est du square Lafayette, ont été construits par les architectes Marcel Mélon et Armand Bonhomme entre 1948 et 1950. Le bloc 3, situé sur le côté ouest, entre l'avenue Albert Ier et le square Lafayette, a été construit par l'architecte Marcel Mélon entre 1948 et 1952. L'immeuble à logements dit le Building (IA59001601) constitue le bloc 4, situé à l'est, dans le prolongement du bloc 1 et a deux façades, l'une donnant sur la place des Nations, l'autre sur l'avenue du Lieutenant-Colonel-Martin. Cet immeuble a été construit par les architectes Jean Badovici et Maurice Gouvernet. Un immeuble avec rez-de-chaussée commercial (bloc 5, avenue Jean-Mabuse) fait la jonction entre le Building et le cinéma (bloc 6). Le bloc 5 a été construit par l'architecte Marcel Mélon entre 1956 et 1958. Le cinéma a été construit par les architectes Maurice Gouvernet et Henri Lafitte entre 1952 et 1955. Cet édifice a été transformé ; le nombre de salles de projection a été augmenté, un revêtement recouvre le mur de l'élévation antérieure et un auvent masque l'entrée.
Adresse : place des Nations ; avenue Albert Ier ; rue du 145 R.I.

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : milieu 20e siècle
Auteur(s) : Badovici Jean (architecte)Bonhomme Armand (architecte)Gouvernet Maurice (architecte)Lafitte Henri (architecte)Mélon Marcel (architecte)