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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
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La rue de l'Hospice avant la seconde guerre mondiale. peint par Edouard Frémaux.
Durant toute sa vie, Raymond Debiève a observé, avec acuité, humour et poésie, le monde qui l’entourait : ses paysages -les corons, les terrils, les fermes, les moissons, la Provence – mais surtout les êtres qui les peuplaient.
Sous son trait, les visages s’animent ; sous ses couleurs, les femmes et les hommes prennent vie ; sous ses doigts, tous se dressent et racontent ce Nord des années d’après-guerre, entre joie des fêtes populaires et détresse des ouvriers dans leur vie quotidienne.
***
Raymond Debiève nait le 29 mai 1931, tout comme son frère jumeau Michel, dans un faubourg populaire de Maubeuge (Nord de la France). Très tôt, encouragés par Emile, leur père, les deux frères s’amusent avec les crayons, apprennent les traits sur le papier ou les carreaux de la cuisine. La guerre bouleverse la vie de la famille : Emile meurt et les jumeaux sont séparés. En 1944, Madeleine, la maman, se remarie avec Lucien Henneuse, qui leur offre leur première boîte de peinture, leur fabrique chevalets et palettes. Viennent plus tard des études aux Beaux-Arts de Valenciennes, sur les recommandations du peintre Charles Bétrémieux, où leurs travaux sont très vite remarqués et récompensés : Raymond et Michel obtiennent chaque année des prix. A la maison, Lucien transforme une chambre en atelier pour les deux frères, installe une forge dans le garage : Raymond et Michel sculptent le métal, l’émaillent, créent des bijoux, s’initient au modelage en terre. En 1953, les deux jeunes artistes entrent dans l’atelier du peintre-verrier Paul Ducatez, et sont en lien étroit avec l’Abbé Mériaux, curé visionnaire attentif au mouvement des Arts et Traditions Populaires et fondateur du Musée du Verre de Sars-Poteries. Durant deux années, ils effectueront principalement des vitraux pour les églises des environs. Les années 60 voient la dissociation des jumeaux, chacun va alors mener son travail seul : Michel à Nantes, Raymond en Provence.
Raymond Debiève expose de son vivant en France à Paris (Galerie Mai, Galerie du Siècle, Galerie de la Demeure où il rencontre Jean Lurçat)), Lille (Galerie des Flandres), en Provence à Avignon (Galerie Odile Guérin), Dieulefit, Valréas et Taulignan ainsi qu’en Suisse (Galerie de la Ratière, lac Léman). Il rencontre au cours de sa vie des artistes de renom comme César, Jean Lurçat, Edouard Pignon ; le fameux critique d’art Jean Bouret, ou encore les écrivains Henri Bosco et Hélène Parmelier. En 1983, il installe son dernier atelier en Provence, à Rochegude. En 2007, Alain Bouret édite le polychromePortraits d’artistes peintres, chez Ides et Calendes (Neufchâtel). Après sa disparition en 2011, une rétrospective est organisée dans sa région natale en 2017.
Issu d’une période qui voit émerger de nombreux courants artistiques (art déco, cubisme, abstraction), fasciné par l’œuvre protéiforme de Picasso, mais aussi nourri de Van Gogh, de Velasquez, des peintres flamands : il fait siens ces thèmes emblématiques que sont les maternités, les ateliers du peintre, ou encore les natures mortes.
Ses œuvres très variées dans la forme, le support ou le sujet ont comme point commun de saisir en quelques traits et couleurs la vie, le quotidien qui entoure l’artiste : portraits, scènes d’intérieur, paysages témoignent d’un regard aigu, parfois amusé, parfois révolté, porté sur le monde en reconstruction qu’est cette période de l’après-guerre en France.
Raymond Debiève, souhaitant farouchement rester libre, ne cédant en rien aux modes ou tendances, avait choisi de vivre à l’écart dès son départ en Provence, avec sa femme Jeannette, son soutien sans faille. Depuis sa disparation, son œuvre fait l’objet d’une redécouverte et suscite un intérêt croissant, tant en France qu’à l’étranger.
***
Quelques dates
1931 : Naissance des jumeaux Raymond et Michel Debiève à Sous le Bois, prés de Maubeuge (Nord). Le papa, Émile, est ouvrier fondeur. La famille habite une maison avec un jardin qui borde la voie ferrée Paris-Bruxelles.
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Les deux enfants dessinent de manière intensive. Cette pratique est valorisée par la famille. La maman, Madeleine (née Sol), montre les résultats au père lorsqu’il rentre de l’usine. Le grand père tapisse le bureau de l’octroi où il travaille des premières œuvres des jumeaux.
1939 : Mort du père, Émile Debiève.
1940-1944 : Les jumeaux sont séparés.
1944 : Madeleine se remarie avec Lucien Henneuse, carreleur.
1945 : Naissance de Bernard. Raymond obtient le Brevet complémentaire. Il part en colonie de vacances dans les Vosges, puis au lac de Constance.
1947 : École des Beaux Arts à Valenciennes. Charles Bétrémieux (1919-1997) est l’un de leurs professeurs. Les jumeaux remportent successivement le premier prix au Concours d’Encouragement à l’Art.
L’été, voyage à bicyclette en Bretagne.
1949 : Exposition au musée de Maubeuge de dessins et monotypes, de plâtres sculptés, de chemises brodées, de gros réalisés à Sars-Poteries. M. Boez, conservateur du musée, achète le Saint François de Raymond. Rencontre de l’Abbé Mériaux.
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1951 : Service militaire, dix huit mois difficiles à Royallieu (camp pour les aérostiers dans les années vingt, camp de transit pour la déportation pendant la Seconde Guerre Mondiale)
1953 : Début chez le verrier Paul Ducatez. Décoration du bar de Georges Carpentier à Paris par Raymond et Michel. Lucien assure la pose des carreaux de céramique.
1954 : Congrès des Écoles Maternelles à Lille. Raymond et Michel sont sollicités par les Bétrémieux et Marguerite Laurent, inspectrice des écoles maternelles pour réaliser les décors de L’oiseau de feu, thème sur lequel les enfants vont danser sur la scène de l’Opéra de Lille.
1955 : Début des expositions à la galerie Mai ainsi qu’à la galerie du Siècle à Paris. Toutes les pièces en tôle et en fil de fer sont vendues.
1956 : Mariage avec Jeannette Martinoli (1923-2006), directrice d’école maternelle, militante du mouvement pédagogique Freinet.
1956-1958 : Expositions à la librairie Giard à Valenciennes de sculptures en tôle.
1958 : Naissance du fils de Raymond, Vincent.
1960 : Exposition à Lille à la Galerie des Flandres de peintures très colorées.
1962 : Départ pour la Provence, Jeannette est nommée à Buisson puis deux ans après à Visan.
1963 : Exposition chez le peintre Traineau en Vendée, gouaches et craies.
1964 : Publication d’un article de Jeannette dans L’éducateur n° 4, revue de l’ICEM, consacré à l’écriture. Exposition à la galerie Odile Guérin, Avignon
1969 : Exposition de tôles peintes à la galerie Les chevaux du soleil à Paris.
1975-78 : Bernard expose les oeuvres de Raymond et Michel à Pompas (Loire-atlantique) : tôles découpées, peintures de la série Les proverbes flamands, tapisseries, terres cuites…
1975 : Séjour de Raymond à Sars-Poteries (Nord). Madame Delmotte lui fait découvrir l’Avesnois.
1976 : Au Salon de l’Enclave, à Valréas, Raymond remet à Henri Bosco un exemplaire de L’âne culotte qu’il a illustré. L’écrivain l’invite à passer une semaine à Lourmarin pour envisager une collaboration. La mort de l’auteur de L’enfant et la rivière met un terme à ce projet.
1977 : Exposition au Moulin de Sars-Poteries et à la Grange aux ancres à Avesnes (Nord).
1983 : Installation du dernier atelier à Rochegude (Vaucluse).
1987 : Mort de Madeleine, la maman.
1992 : Inondations catastrophiques de Vaison la Romaine. Marqué par toutes ces morts, Raymond peint une série sur ce thème.
1996 : Dominique Ayer expose Raymond en Suisse, à la galerie de la Ratière, grand succès.
2006 : Mort de Jeannette.
2007 : Publication de Portraits d’artistes peintres, édition Ides et calendes, Neuchâtel.
2011 : Présentation d’œuvres à Taulignan. Décès à Orange.
Source : ttps://raymond-debieve.fr
Nicolas Régnier, dit Regnier ou encore Niccolò Renieri (né à Maubeuge vers 1588 et mort à Venise en 1667) est un peintre baroque influencé par le caravagisme qui a peint une grande partie de son œuvre en Italie, d'abord à Rome puis surtout à Venise. Son lieu et son époque de naissance font de lui un homme à double culture, des "peintres du nord" (et non pas "flamande") et française. Peintre apprécié, il devient aussi collectionneur et entrepreneur à succès et construit une vaste fortune.
Formation[modifier | modifier le code]
Dormeur réveillé par une jeune fille tenant une mèche (date inconnue), Stockholm, Nationalmuseum.
Régnier naît à Maubeuge (Comté du Hainaut) vers 15881, dans une famille francophone2; il a pour demi-frère Michel Desoubleay alias Michele Desubleo, lui aussi futur peintre3. Étant né dans les Pays-Bas espagnols, il est hennuyer, ou hannuyer par son lieu de naissance (c'est-à-dire né dans le comté de Hainaut, sujet du roi d'Espagne, car la région ne deviendra française qu'en 16781), et donc de culture française : il reste toute sa vie l'homme d'une double culture1.
Dès 1601, il se rend à Anvers (Duché de Brabant, et non Flandres), auprès d'Abraham Janssens, qui l'initie déjà au nouveau naturalisme italien3.
Période romaine[modifier | modifier le code]
Il se rend à Rome vers 1615, où il suit alors l'enseignement de Bartolomeo Manfredi4 et entre sous son influence dans le cercle caravagesque3, auprès de Valentin de Boulogne, Claude Vignon ou encore Nicolas Tournier. Il s'emploie d'abord à imiter fidèlement son maître. Sa lecture de la peinture de Manfredi est brillante et sensuelle, s'attachant à rendre la richesse des parures et tenues dans les portraits qu'il réalise5.
Il gravit peu à peu les échelons de l'Académie de Saint-Luc, et devient le protégé du marquis de Giustiniani3. Il rencontre également Simon Vouet, lui aussi versé dans le caravagisme, qui influence l'œuvre de Régnier et lui permet d'élaborer une peinture plus précieuse (La Diseuse de Bonne Aventure, musée du Louvre), et davantage tournée vers un classicisme d'emprunt, que Régnier trouve également dans l'œuvre de Guido Reni3.
Période vénitienne[modifier | modifier le code]
Pour des raisons encore inconnues, il quitte Rome vers 1625 et se rend à Venise, où il ajoute à ses activités de peintre celles de marchand d'art et de collectionneur3. Sans pour autant cesser sa production, dont la période vénitienne sera la plus prolixe, son talent semble alors essouffler, et, sous l'influence de la peinture émilienne, arbore un caravagisme plus doux, dans des tableaux historiques et mythologiques, ainsi que dans des commandes religieuses et des portraits. Sa palette s'adoucit, tout en conservant une grande variété de tons ; la touche rapide est également typique de cette influence vénitienne6. Les toiles de Régnier sont alors empreintes d'une certaine emphase décorative et gestuelle, peuplées de jeunes filles éplorées, somptueusement vêtues.
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Yves Ducourtioux est un ancien chauffeur d'autobus d'Angers, installé à Mehun sur Yèvre, qui, à partir des années 1980, a débuté un incroyable travail de dessins à l'encre des monuments français. Plus de 30 000 ont été réalisés. Ces dessins sont ensuite reproduits en cartes postales ou sur d'autres supports.
Cet artiste n'est pas Maubeugeois mais il a dessiné la Place des Nation, la Porte de Mons et le Musée.


Peindre… Comprendre… Ça oui, c’est ma vie. » Ainsi parlait, non pas Zarathoustra, mais Robert Bataille, peintre et chansonnier maubeugeois. Ou plutôt voilà comment il décrivait son métier dans l’un de ses poèmes primé dans un concours de poésie. Retour, à travers ses écrits, sur la vie de ce peintre maubeugeois du début du XXe siècle
Planter n’importe où mon chevalet ; Là-bas, au tournant d’un ruisseau ; D’sentir qu’on n’est pas enfermé ; Etr’libre, libre comm’les moineaux ; R’garder les vastes prairies ; Et pour ça, remercier Dieu ; Puis, sur une toil’, peindre cette vie… » À vagabonder dans les rues de Maubeuge, posant ses toiles et ses pinceaux au gré de ses envies, Robert Bataille a fini par se faire connaître de tous même si sa notoriété n’a guère dépassé les frontières de son Maubeuge natal. Né le 27 avril 1898, il était le fils d’un ancien maire de la cité du Clair de Lune : Antoine-Philippe. Ceux qui l’ont connu décrivent Robert Bataille comme un grand échalas, avec de longs cheveux blancs et une lavallière en guise de cravate. Un artiste qui vivait chichement de son art.
Oh, l’homme ne menait certainement pas un train de vie fastueux mais il s’en sortait en troquant çà et là un tableau pour un repas ou une boisson dans les cafés de la ville. Entre les commandes et les œuvres laissées pour éponger une ardoise, sa production fut plutôt prolifique.
ition-timing-function: cubic-bezier(0.25, 0.1, 0.25, 1);"Avoir l’âme qui vagabonde ; Aimer l’obscurité des bois ; Oublier surtout c’pauvre monde ; Bref être plus heureux qu’un roi ; sentir la bruyère embaumée ; Entendre les joyeuses harmonies ; Des oiseaux chantant leur gaieté ; Peindre… Comprendre… Ça oui, c’est ma vie ! » Robert Bataille était le peintre des jolis bouquets, des sous-bois et des vues de Maubeuge. Des peintures d’un réalisme simple tranchant nettement avec les courants abstraits qui se développaient au début de XXe siècle. Les toiles se sont fait une place dans les intérieurs maubeugeois pendant que Robert Bataille se faisait la sienne dans les esprits. On se souvient d’un homme cultivé et charismatique. Un véritable artiste dans l’âme qui peignait et écrivait des poèmes, dont certains en patois. Un homme bon qui jouait volontiers les écrivains publics pour ceux qui ne maîtrisaient pas assez bien la langue française. À une époque, il fit partie de la Palette mabusienne, regroupement d’artistes locaux qui organisait une exposition une fois par an. Et on le croisait souvent Chez Mimile, un estaminet de la Croix-de-Mons, à s’imprégner de la vie.
background; transition-timing-function: cubic-bezier(0.25, 0.1, 0.25, 1); -webkit-text-stroke- white-space: normal; word-spacing: 0px; margin: 0px 0px 10px 0px;">Celui qui écrivait encore « background; transition-timing-function: cubic-bezier(0.25, 0.1, 0.25, 1);">Je ne regrette pas ma jeunesse ; Loin de là de r’gretter mon passé ; Si même j’ai eu d’la détresse ; J’ai connu aussi des beautés » s’est éteint en 1958, à l’âge de 60 ans.



C’est à l’âge de 18 ans, que j’ai découvert cette passion, alors que je travaillais déjà. C’est ma rencontre avec Marcel Dulieu, professeur de dessin à Maubeuge, qui enseignait aux cours du soir à l’école de dessin de la ville, qui provoqua l’étincelle. C’est à cette époque que j’entamais véritablement ma formation. En 1966, les aléas professionnels me conduisirent à Paris. C’est là que je décidais de fréquenter l'école des Beaux-Arts, au quartier Montparnasse. En 1968, j’étais de retour et reprenais les cours du soir à Maubeuge pour parfaire ma formation, tout en me frottant à la peinture. En 1974, Marcel Dulieu faisait valoir ses droits à la retraite. L’école était reprise par Jean Dennetiere, avant qu’elle ne soit transférée en 1981 à l’Arsenal à Maubeuge. C'est là que fut ouvert l'atelier de gravure, une pratique au travers de laquelle je pus véritablement m'épanouir. Pour tout dire, j'ai toujours préféré le noir et blanc à la couleur. J’ai aussi pratiqué l’eau-forte, qui fait appel à la chimie. C’est en fait un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant chimique, le plus souvent un acide.L’eau-forte est un procédé de taille indirecte, par morsure du métal par un acide, par opposition la taille directe, à l’aide d’outils tel que le burin ou pointe sèche. Le principe est simple : sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver, l’artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse. J’ai aussi travaillé le métal, notamment le cuivre
»

La Fabrique de Fer

La Sambre

La Place de Sous Le Bois
Peintre, dessinateur, graveur, Jan Gossart, ou Gossaert, dit Mabuse (Maubeuge vers 1478 - Anvers 1er octobre 1532) est un artiste flamand romaniste de style maniériste de l'École d'Anvers. Il est un précurseur de ce "style italianisant d'Anvers", qui relie la tradition flamande du XVème siècle, attentive à la recherche minutieuse du monde réel, à la "manière moderne" italienne dans le rendu de la perspective et la relation entre personnages et environnement[1].
Biographie
On ne sait rien du début de sa vie si ce n'est qu'il est né à Maubeuge d'où son surnom. Il apprend probablement son art à Bruges, mais on de sait pas où il a fait son apprentissage. Il exerce ensuite à Anvers où sa première trace date de 1503[2]. Il y est reçu cette année là, franc-maître à la guilde de Saint-Luc, sous le nom de « Jennyn Van Henegouve »[3]. Il semble y acquérir un certain succès.
Les œuvres de sa première période montrent une influence d'artistes familiers avec les modèles plastiques, ce qui incite à penser qu'il vécut près de la frontière avec la France.
Il travaille pour Philippe de Bourgogne, futur évêque d'Utrecht et l'accompagne en Italie, lors de sa mission de rencontrer le pape à Rome (1508-1509). Après plusieurs étapes à Trente, Vérone, Mantoue et Florence[3], il se trouve à Rome au moment où Michel-Ange et Raphaël travaillent au Vatican, et au milieu de la ferveur suscitée par de sensationnelles découvertes archéologiques[1]. Il y fait divers croquis sur des antiques. A son retour d'Italie, il est un des premiers à oser dessiner des nus mythologiques[4], sans doute à l'instigation du duc de Bourgogne[5].
Il retourne en Flandres avec son mécène vers le début des années 1510 et y est accaparé par des commandes de compositions religieuses, dans lesquelles il allie l'héritage technique des primitifs flamands aux nouveautés de la Renaissance italienne[3]. Il peint plusieurs tableaux à l'église Sint-Adriaansabdij à Grammont, ainsi que le triptyque de Malvagna vers 1513-1515 (palais Abatellis à Palerme).
Au château de Suiburg, appartenant à son mécène, il peut exploiter pleinement ses acquis italiens. Fin 1515, il décore ce palais avec un certain nombre de nus profanes, grandeur nature[3], comportant une dimension érotique[6]. L'année suivante, sur les indications de Philippe de Bourgogne, il décorera le char funèbre de Ferdinand le Catholique, de personnages nus et de trophées guerriers à l'antique[3]. Il travaille également pour Charles Quint, Marguerite d'Autriche ainsi que d'autres commanditaires.
Il est actif à Middelbourg, Utrecht, Bruxelles et Anvers.
Sans avoir la subtilité ou la puissance de Van der Weyden, il a notamment en commun avec ce maître de Tournai et Bruxelles, de nombreuses compositions sur un fond architectural. Cette caractéristique est probablement importée d'Italie. Danaé, sa dernière œuvre mythologique, datée de 1527 en témoigne.
On retrouve son effigie dans Les Effigies des peintres célèbres des Pays-Bas de Dominique Lampson.
Œuvre
Nombre de ses œuvres ont probablement disparu, mais on peut citer les suivantes :
L'Adoration des mages (1500-1515) huile sur bois, 177 × 161 cm, National Gallery, Londres7
Vieux époux (1510-1528) huile sur vélin monté sur bois, 46 × 67 cm, National Gallery, Londres7
Saint Luc peignant la Vierge (1515) huile sur bois, 230 × 205 cm, Galerie nationale, Prague
Neptune et Amphitrite (1516), musée de Berlin, destiné initialement au château de Soubourg
Diptyque signé « Jean Carondelet » (1517)8 bois, 42 × 27 cm, musée du Louvre, Paris
Source Wikipédia
Portrait de Floris van Egmond, (v.1519), huile sur bois, 39,8 × 29,3 cm, Mauritshuis, La Haye
Saint Luc peignant la vierge (v. 1520) panneau de chêne, 109 × 82 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne9
La Métamorphose d'Hermaphrodite et Salmacis, (v.1520), huile sur bois, 32,8 × 21,5 cm, musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam
Vénus et Amour, (v.1521), huile sur bois, 36 × 23,5 cm, musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles
Adam et Eve (1525-1530) Gemäldegalerie (Berlin)10
Portraits des donateurs, volets d'un triptyque (1525-1532) chêne, 70 × 23,5 cm, musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles. Le panneau central est une Vierge à l'enfant à Norfolk.
Vierge à l'Enfant, panneau central d'un triptyque (1525-1532), musée Chrysler, Norfolk (Virginie)11
Danaé (1527), huile sur toile, 114 × 95 cm, Alte Pinakothek, Munich
Portrait d'un marchand, 1530, National Gallery of Art, Washington1
Vierge à l'Enfant, musée du Prado, Madrid
Hercule et Déjanire, université de Birmingham
Triptyque Malvagna, palais Abatellis, Palerme,
Madone à la Fontaine, pinacothèque Ambrosienne, Milan
Saint Donatien de Reims, huile sur bois, 43,3 × 34,4 cm, musée des beaux-arts, Tournai
