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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
pouvez-vous m'indiquer quel était le nom du café qui a remplacé ce restaurant ? merci
Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
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Histoire : En 1940, la ville intra-muros de Maubeuge est incendiée par les allemands. L'ancienne église est détruite en 1944 par les bombardements, un an après son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 10 juin 1943. L'église originelle remontait au 7e siècle et avait été détruite cinq fois depuis sa création. En 1945, André Lurçat est nommé architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de Maubeuge. La ville sera un exemple de formalisation des théories de l'urbanisme moderne : claire, verte, ensoleillée et aérée. En 1949, André Lurçat est désigné pour reconstruire l'église. Il conçoit un édifice entièrement en béton, couvert d'une terrasse, élevé entre 1955 et 1958. Les poteaux porteurs séparent les trois vaisseaux de la nef et forment un arc de cercle entre le chœur et le déambulatoire. Deux chapelles latérales occupent les bras du transept. Les mosaïques sont l'œuvre de Jean et Catherine Lurçat, le mobilier des autels est sculpté par Félix Roulin et les vitraux sont dus à Bernard Pelletier. André Lurçat réalise trois créations avec le financement pour les dommages de guerre : avenue Mabuse, le mail de Sambre et l'église Saint-Pierre-Saint-Paul qui se situe dans la partie nord, la plus haute de la ville.
Précisions : L'église en totalité (cad. N 153) : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 13 avenue Franklin-Roosevelt
La reconstruction de la ville est confiée à André Lurçat en 1944. Pour l'église, il travaille avec Henri Lafitte qui fait un avant-projet art-déco en 1947, lequel aboutit à un projet sobre prévoyant des matériaux modernes. La construction débute en 1955 et la réception définitive a lieu en décembre 1960. La mosaïque extérieure est réalisée en émaux de Murano par Schmidt-Chevallier, d'après les cartons du tapissier Jean Lurçat, frère de l'architecte, et les mosaïques intérieures par Catherine Lurçat, fille de l'architecte. Les statues des saints Pierre et Paul sont des œuvres du sculpteur Félix Roulin, mises en œuvre par le marbrier Pouillon, de Cousolre (Nord). L'orgue, réalisé par la manufacture Grandes Orgues de Lyon a été remplacé en 1993 par un orgue de style néoclassique placé dans le chœur et réalisé par le facteur d'orgues Bernard Cogez. Les vitraux, en dalle de verre, ont été réalisés par Bernard Pelletier dans les années 1970. Le chemin de croix originel, réalisé par Catherine Lurçat, également l'auteur des mosaïques du banc de communion et du maître-autel, est situé dans le déambulatoire. Un second chemin de croix, réalisé par Livio Korn en 1994, a été placé dans la nef.
Précisions : église en totalité : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 17 avenue Franklin-Roosevelt
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 3e quart 20e siècle
Année de construction : 1955
Auteur(s) : Korn Livio (?, peintre)Lafitte Henri (architecte)Lurçat André (architecte)Lurçat Catherine (mosaïste)Pelletier Bernard (?, verrier)Roulin Félix (sculpteur)Schmidt-Chevallier (mosaïste)http://www.actuacity.com/maubeuge_59600/monuments
Emblème de la reconstruction d'après-guerre, cette église est l’œuvre commune des architectes André Lurçat et Henri Lafitte. Sa construction était destinée à remplacer l'église Saint-Pierre, située sur l'ancienne place d'Armes et détruite par les bombes incendiaires allemandes en 1940.
Son architecture très particulière est le reflet de la pensée de son concepteur. Communiste convaincu et persuadé de la fin prochaine de la pratique religieuse dans le monde, Lurçat a en effet pensé un lieu de culte presque neutre, aisément reconvertible en salle de spectacle[2]. D'où une forme en bloc, un plan en croix latine de forme trapézoïdale et des vitraux abstraits.
L'église est le seul bâtiment de la reconstruction entièrement réalisé en béton armé. Son clocher de 43 m de haut, éclairé de briques de verre, est adjoint d’une tour cylindrique contenant l’escalier d’accès au carillon (28 cloches). Posées sur une stèle en attique, les statues de 2,5 m de haut des apôtres Pierre et Paul constituent les deux seules sculptures ornementales de la façade, qui comporte par ailleurs un porche d’entrée divisé en trois parties, symboliques de la trinité chrétienne.
Le tympan est orné d’une mosaïque conçue par le tapissier Jean Lurçat, le frère de l’architecte.
Le trésor de sainte Aldegonde, patronne de la ville, conservé dans l’une des chapelles, contient le reliquaire du voile de la sainte, la crosse abbatiale et la châsse des reliques.

Église Saint Pierre-Saint Paul 'Ii Les conéeptions intellectuelles, idéologiques et urbanistiques d'André Lurçat lui font privilégier le « civil » et le « culturel » comme facteurs prééminents de la nouvelle composition urbaine, mais celui-ci ne négligera rien de la valeur sacrée de l'édifice qu'il a, par décret du Conseil Municipal, été chargé de reconstruire. Hormis la Caisse de Sécurité Sociale et la petite école maternelle du Pont-Allant, programmes hors reconstruction, l'église sera le seul bâtiment public reconstruit par Lurçat à Maubeuge. Dans ces années d’après-guerre, l'église est traversée par un profond renouvellement. Elle se veut alors plus « engagée » à l'image de ceux des siens qui ont combattu dans la Résistance ou militent dans les mouvements comme la J.O.C. ou l'A.C.O. Cet état d'esprit créera les conditions d’une fructueuse collaboration entre le doyen Fiévet et André Lurçat. L'église est leur œuvre commune. Elle cristallisera les passions et se trouve encore aujourd'hui l'objet de vives controverses, ce dont l'aménagement intérieur eut à souffrir. Une première localisation fut envisagée extra-muros. Finalement, par contrecoup du déplacement sur ce même site, l'église est implantée intra-muros. Mais non plus comme dans la ville ancienne sur une grand'place, mais sur le linéaire d'une avenue (Franklin Roosevelt) et dans l'axe d'une simple rue (Georges Paillot). Enchâssé dans les nouveaux îlots, l'édifice est inscrit dans un enclos en maçonnerie de briques et posé sur une plate-forme au-dessus du sol du domaine public sacralisant le site du sanctuaire. L'église se présente sous la forme d'une vaste coque de béton brut dont la partie évasée au sud est le lieu d'une spectaculaire composition frontale. Elle est marquée par la silhouette élancée du clocher culminant à 43 m. de hauteur, flanqué d' une · tour cylindrique contenant l'escalier d'accès au carillon. Cette tourclocher dont les arrêtes ourlées sertissent des pans de briques de verre, se détache de façon dissymétrique du plan frontal. Sur celui-ci viennent glisser, à la façon d'une étoffe, en sur-épaisseur, les retours galbés des parois des longs pans. Ils encadrent en partie supérieure une large baie de briques de verre. Posée sur une stèle en attique, les statues (2,5 m de hauteur) des apôtres Pierre et Paul, sculptées par Félix Roulin, découpent dans le ciel une silhouette qui rééquilibre étonnamment la composition dissymétrique de la façade monumentale. Le porche est créé par un large auvent en accolade à la sous-face peinte en bleu « ciel » et dont les trois cintres, évoquant la trilogie sacrée, protègent les portes de chêne clair. La plus grande ouvre directement sur la nef. Les voûtes sont prolongées pour recouvrir un narthex éclairé par des lanterneaux percés dans les voûtes. Le tympan du porche est décoré d' une mosaïque réalisée par Schmidt-Chevallier d'après les cartons du peintre et tapissier Jean Lurçat, frère aîné de l'architecte. Elle représente l'histoire de Pierre - «pêcheur d'hommes» - et de Paul - « persécuteur converti » -. La conjugaison créative des Lurçat témoigne de l'importance et de la sincérité de l' œuvre réalisée. Eglise Saint Pierre-Saint Paul Le clocher Les apôtres Pierre let Pa.ul Détail du porche Vue depuis l'Est 6/14 André dessinera le maître-autel, l'autel s chapelles, le jubé et la chaire que Jean décorera de mosaïques. La communion fraternelle est peut être le paradigme de cette église au plan non conventionnel : il comprend une vaste nef unique dont le « ciel » est soutenu par dix colonnes à section en croix de Saint André, dont les parois intérieures sont plissées comme une peau. Sur cette nef s'ouvrent deux chapelles latérales qui en miniaturisent et inversent la forme et donnent au plan de l'édifice l'allure anthropomorphique d' une figure d'icône, mains ouvertes, dans une attitude d'accueil. Le chœur, avec un déambulatoire, s'inscrit dans un plan circulaire aux proportions considérables par rapport à la nef et semble vouloir évoquer l'idée d'assemblée autour du maître-autel (celui-ci fut placé dans une position qui anticipa la diction de la messe « face au peuple » de Vatican II). Il avait fait l'objet d'un dispositif d' éclairement particulier (masqué aujourd'hui par un malencontreux plafond suspendu) visant à renforcer la symbolique sacramentelle. La recherche d'effets lumineux est d'ailleurs partout présente dans l'édifice, que ce soit par le captage de la lumière à travers des briques de verre ou par la disposition de tubes fluorescents dissimulés le long des parois de la nef et du déambulatoire. Le projet, élaboré à partir de 1950, fut mis en chantier en 1955. L' église fut consacrée le 15 août 1958.