Léon Fagel, né le 19 janvier 1851 à Valenciennes (Nord-Pas-de-Calais), et mort le 20 mars 1913 à Cousolre (Nord), est un sculpteur français.

• Léon Fagel (1851-1913), sculpteur né dans la ville proche de Valenciennes et à qui l'on doit le monument "La Victoire de Wattignies" qui, situé Place Vauban, fut inauguré par le Président de la République Sadi Carnot en visite à Maubeuge en 1893.

Biographie

Élève de René Fache dans sa ville natale, il poursuit ses études, en 1868, à l'École des beaux-arts de Paris auprès de Jules Cavelier.

Il obtient, en 1875, le second prix de Rome, et remporte le premier prix en 1879 avec un bas-relief, Le Jeune Tobie rendant la vue à son père. Il devient pensionnaire de la villa Medicis de 1880 à 1883^[1].

Plus particulièrement connu pour ses bustes, entre autres ceux de Jean-Baptiste Carpeaux, exposé au Salon de 1911, de Charles-François Daubigny, il est également l'auteur d'une œuvre variée : statues, monuments, bas-reliefs.

Il a ainsi réalisé le Monument à Jean-Baptiste Lamarck au jardin des plantes de Paris, érigé en 1909 à la suite de la souscription internationale lancée en 1906 par les professeurs du Muséum national d'histoire naturelle afin de rendre hommage au naturaliste^[2].

Il est l'un des artistes choisis pour le décor sculpté du Petit Palais à Paris et, avec Jean-Baptiste Hugues, exécute le bas-relief en pierre Les Arts et Métiers de la façade principale.

Sa réalisation la plus imposante est le Monument de Wattignies, érigé sur la place Vauban à Maubeuge et inaugurée par le président Sadi Carnot en 1893^[3].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1893, puis promu officier de ce même ordre en 1903. En 1908, il est nommé Rosati d'honneur^[4].

Œuvres dans les collections publiques

• Angers, musée des beaux-arts :
  • Esquisse du monument Lamarck, terre cuite^[5] ;
  • Esquisse du monument Lamarck, plâtre^[6] ;
  • Esquisse du monument Lamarck, plâtre^[7] ;
• Auvers-sur-Oise : Monument à Charles-François Daubigny, 1906^[8] ;
• Avesnes-sur-Helpe : Monument au Tambour Stroh, 1905^[9] ;
• Bernay, musée des beaux-arts : La Sculpture, statue en plâtre ;
• Landrecies : Monument à Joseph François Dupleix ;
• Maubeuge : Monument de Wattignies, 1893^[3] ;
• Orléans, parc Louis-Pasteur : La Sculpture, statue^[10] ;
• Paris :
  • cimetière du Père-Lachaise : Alice Julie Justine Ozy, statue ornnant sa sépulture^[11] ;
  • École nationale supérieure des beaux-arts : Le Jeune Tobie rendant la vue à son père, bas-relief en plâtre^[12] ;
  • jardin des plantes : Monument à Jean-Baptiste de Lamarck ;
  • musée du Louvre : Vieille femme assise, s'appuyant sur des bâtons, 31,4 × 24,2 cm, dessin à la mine de plomb pour le projet de la statue Le Fardeau de la vie^[13] ;
  • musée d'Orsay :
    • Monument à Jean-Baptiste Carpeaux, esquisse en terre cuite^[14] ;
    • Printemps, statuette en pierre^[15] ;
  • Petit Palais, façade principale : Les Arts et Métiers, bas-relief, en collaboration avec Jean-Baptiste Hugues^[16] ;
  • Sorbonne, salle des Autorités : La Faculté des lettres, statue^[17] ;
  • square Carpeaux, 18^e arrondissement : Monument à Jean-Baptiste Carpeaux ;
• Roubaix, hôtel de ville, façade : les trois bas-reliefs à droite^[18] ;
• Valenciennes, musée des beaux-arts :
  • Catherine Joséphine Raffin, plâtre^[19] ;
  • La Première Offrande d'Abel, 1887, statue en marbre ;
•