Claude Libier :
Pourquoi des HAUTS FOURNEAUX furent construits dans la zone de la Flamenne. Ce cours d’eau était le seul sur la rive gauche de la SAMBRE, des morts terrains ont permis l’implantation de 2 HAUTS FOURNEAUX, le sol était riche en minerai, cela permis la recherche de ces éléments indispensables pour faire de la Fonte. D’où l’exploitation de minières aux alentours.
On peut supposer que dans cette zone le gisement était relativement horizontal et que la couche n'est pas trop épaisse, on l’exploitait à ciel ouvert. Cela provoquait l’obligation d’étendre les recherches. Les modifications du sol dû à l’exploitation des minières plus on trouvait de minerai plus on descendait, avec des rebouchages partiels et les éboulements qui suivirent dans les années suivantes.
Des rues furent créées, regardons les noms dans cette zone : RUE HAUTE, RUE DES MINIERES, RUE DES LAMINOIRS, RUE DU TRAVAIL ; PLACE DE L’INDUSTRIE, RUE PECARD qui fut un des premiers directeurs de ces Hauts Fourneaux……etc. etc. Cette zone devait être très fortement industrialisée. Mais tout a changé

Libier L'exploitation principale était composée d'une mine à ciel ouvert qui provoquait un immense cratère, et d'une partie des « MORTS TERRAINS » desservie par une descenderie routière pour trouver du minerai. Lorsque les exploitations devenaient non utilisables par manque de matières premières elles étaient noyées ce qui constitués des carrières. On ne remontés pas le matériel des « DESCENDERIES ROUTIERES », cela était trop complexe et très couteux, de ce fait le matériel restait au (fond). Ceci explique cela.
Pour information : Beaucoup de mines de charbon supérieurs à 700 mètres de profondeur sont restées intact lors de la dernière remontée. Elles sont maintenant noyées mais le matériel est au fond. La seule chose qui était remontée à la surface était la statue de SAINTE BARBE car chaque puit avait sa statue. Sainte Barbe protège de la « mâle-mort » c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements