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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
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Par Anonyme, le 05.10.2025
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Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
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Le Président Carnot inaugure à Maubeuge en 1893 le monument commémorant la Victoire de Wattignies.
En voici un résumé Par la ville de Maubeuge
Statues et Monuments Nord-Pas de Calais
Monument La Victoire de Wattignies
Ville de MAUBEUGE
Extrait de l'Album du Centenaire – Grands Hommes et Grands Faits de la Révolution Française (1789 – 1804)
Nous devons ce monument érigé en commémoration du centenaire de la bataille de Wattignies au sculpteur Léon FAGEL (1851-1913) et de l'architecte Dutertre.
Il fut installé Place Vauban et inauguré en 1893 par le président de la République Sadi Carnot.
La face avant représente son grand-père Lazare Carnot, qui dirigea les opérations militaires avec Jean-Baptiste Jourdan et Florent Duquesnoy.
Au sommet de la pyramide, est représenté un sans-culotte criant « Victoire » et enfin le cinquième personnage, qui se trouve à l’arrière, étendu mort, c’est le brave tambour Stroh, âgé de 14 ans d’origine Alsacienne.
Ce monument en bronze est le plus connu des œuvres de Léon Fagel de par sa composition très riche en personnages.
En effet, le reste des réalisations publiques de Léon Fagel, ne sont consacrées qu’à un seul personnage, comme celle située à Avesnes-sur-Helpe qui honore « le Petit Tambour Stroh ».
Wattignies est un village situé dans le département du Nord, à 9 kilomètres de Maubeuge. Déjà célèbre à cause de ses capacités militaires, Carnot, membre de la Convention, membre du Comité de salut public, se rendit à l’armée du Nord lors du siège du Maubeuge par Cobourg, qui bloquait en outre un corps de 20.000 hommes enfermé dans un camp retranché sous les murs de cette ville.
Jourdan, général en chef, se trouvait dans une situation critique, au moment où Carnot arriva dans son camp, comme représentant du peuple aux armées, avec mission de diriger les opérations militaires en personne.
Cobourg, à la tête de 120.000 Autrichiens, avait tant de confiance dans ses troupes et dans sa position, qu’il disait : « Si les Français me chassent d’ici, je me fais républicain. – « Allons, criaient nos soldats, allons sommer le citoyen Cobourg de tenir parole ! »
Ce fut sur les conseils de Carnot que Jourdan livra la bataille de Wattignies, les 15-16 octobre 1793.
Grâce aux habiles manœuvres et au courage de Carnot, grâce à l’entrain des Français qui s’élancèrent sur le village en chantant, déguenillés, pieds nus, ayant des pains au bout de leurs baïonnettes, la victoire nous resta.
Un épais brouillard nous avait aidés à approcher de très près sans être vus par l’ennemi. Le 15, nous avions éprouvé un échec ; le 16, après trois assauts dirigés par Carnot et Jourdan, Wattignies fut emporté. On poursuivit les Autrichiens jusque sur des bruyères qui dominaient le village.
Là, Cobourg envoya de la cavalerie qui rompit la plus avancée de nos brigades. Le général de cette brigade ordonna la retraite. Mais Carnot survint, rallia nos troupes, destitua le général de la brigade rompue, descendit de cheval, ramassa un fusil, et se plaça à la tête de la brigade, tandis que Duquesnoy, autre représentant du peuple, et Jourdan s’avançaient avec la seconde colonne.
Carnot et Duquesnoy se rejoignirent sur les bruyères, et ils s’embrassèrent devant les Français victorieux, qui criaient : « Vive la République ! ».
page créée le 01.02.2012 | dernière modification le 28.02.2019