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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
pouvez-vous m'indiquer quel était le nom du café qui a remplacé ce restaurant ? merci
Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
468 articles
L'église Ste Elisabeth : les fouilles
Détails du plan de Deventer (version de Bruxelles, KBR. Inv. WBS Ms. 22.090-2), vers 1560-1565, avec recalage, en rouge, des limites de la fouille du secteur 3. A : église Sainte-Elisabeth et béguinage, B : la rivière Sambre, C : porte de la Maladrerie, C : porte de sortie des eaux de la rivière.
© KBR - Bibliothèque royale de Belgique
A la recherche du béguinage Sainte-Élisabeth de Maubeuge
Sur le deuxième secteur fouillé, ce sont les vestiges du plus ancien béguinage de Maubeuge qui sont en cours de dégagement. Installé probablement vers le milieu du XIIIe siècle dans le fond de vallée de la Sambre, hors du bourg, ce béguinage est intégré après 1339 dans les limites de la grande enceinte urbaine de la ville, initiée par le comte de Hainaut. Il était associé à une chapelle Sainte-Élisabeth, servant également d’église paroissiale et bordait le cimetière servant aux habitant de la rive droite de la Sambre. Ce béguinage accueillait une communauté d’une douzaine de béguines, femmes veuve ou célibataires laïques vivant selon des règles monastiques et s’occupant d’activités caritatives. La fouille en cours a d’ores et déjà permis de dégager un ensemble de cinq petites maisons accolées bâties suivant un plan bien défini. Il semble assez probable que l’on puisse les associer à la reconstruction à neuf en 1576 de six maisons de béguines, mentionnée dans les sources historiques. De petites dimensions (20m2), ces maisons ne consistaient qu’en une pièce unique à sol de briques au rez-de-chaussée et probablement d’un étage en sous-pente. Si les façades sont constituées de solides murs maçonnés, chaque maison était séparée de sa voisine par des murs à pans-de-bois couverts de torchis, sur soubassements de briques, et par une double grande cheminée en briques. A l’avant des pièces d’habitation, une porte donnait sur une ruelle séparant le béguinage de l’église et à l’arrière une autre porte à seuil de bois ouvrait sur une petite courette et un cellier en brique. Un passage donnait enfin accès à un probable jardin commun.
En 1678, à l’issue de la guerre entre Louis XIV et les Pays-Bas espagnols, dont dépendaient Maubeuge et le comté de Hainaut, la ville est cédée au royaume de France. Vauban est alors chargé d’en faire une place forte de la première ligne du Pré carré. Pour construire l’un des bastions de sa fortification, il exproprie les béguines et entame la démolition du béguinage et de la chapelle attenante. Ces travaux, épargnant les bases des maisons, entraînent cependant l’effondrement sur place des cheminées et des murs de séparation. Complété par la conservation, grâce à la nappe phréatique, de certains éléments en bois (poutres, planches), ceci donne aux archéologues une occasion rare d’étudier dans le détail des techniques d’architecture du XVIe siècle. Lors du dégagement des maisons, quelques objets oubliés par les béguines à leur départ ont déjà été recueillis, comme certains de leurs chaussons de cuir et, de manière plus énigmatique dans ce contexte, des chaussures d’enfants. La suite de l’opération de fouille devrait donner l’occasion de mettre en évidence une partie de l’occupation médiévale de ce béguinage Sainte-Élisabeth.
Le temple est situé quai de Jemmapes à coté de l'Arsenal

L'ancien temple a été construit en 1876/1877
Selon les plans de l‘architecte suédois Hansen de Paris. Il a été inauguré le 1er novembre1878.Le pasteur Ollier apporta la prédication sur le texte biblique : " A qui ?" irions-nous ?" Le temple endommagé pendant la guerre en 1940 a été rénové et ré ouvert le14 décembre1947. Le pasteur Daniel Monot présidait le culte. Le dernier culte dans ce temple a eu lieu le dimanche 23 mars 1986 et il a été démoli en février 1987.
Entrée du nouveau temple de Maubeuge

Peu de travaux ayant été faits et devant le très mauvais état de l’ancien temple, il a été décidé que la société CIL en échange du terrain construirait une salle de culte et 2 salles annexes dans un nouvel ensemble immobilier.
Le temple reconstruit, le premier culte y est célébré le 24 septembre 1989 . Le nouveau temple a été officiellement inauguré le 22 octobre 1989
,Situé Faubourg de Mons

Historique
La paroisse du Sacré-Cœur est créée en 1911. Une première église est élevée par Armand Bonhomme en 1914. Le clocher, qui subsiste aujourd'hui, date de 1936-1937. C'est le même architecte qui reconstruit l'église après la Seconde Guerre mondiale. Les travaux sont menés de 1955 à 1957. Le pignon est achevé en 1971.
Description
L'édifice en béton armé, de plan rectangulaire, comprend un vaste et unique vaisseau. Il est abondamment éclairé par de grandes ouvertures latérales. L'intérieur est aménagé en longueur, deux rangées de bancs étant tournées vers le chœur, situé dans une abside à fond plat plus étroite que la nef. Le projet prévoyait cinq travées pour faire la jonction avec le clocher de l'ancienne église sauvegardé mais il a été abandonné, étant jugé trop vaste et sa construction trop coûteuse.
Bombardée ainsi que tout le quartier, l'église est reconstruite et consacrée en 1957. L'édifice primitif datait de 1911. Faite avec des matières premières locales (brique, pierre bleue, béton), elle est de style cotemporaine. Dans cette église a lieu, chaque deuxième dimanche de juin, le pèlerinage de Sainte Rita patronne des causes désespérées. C'est en 1947 que l'abbé Paul VAILLANT, récemment nommé Curé de la paroisse du Sacré-Cœur, remarque les nombreux témoignages de dévotion à Sainte RITA dont la statue était placée dans le fond de l'église provisoire (ancienne école du Faubourg de Mons), d'où la naissance de ce pèlerinage local. |

Saint Pierre est l'église paroissiale. L'horloge et le carillon rythment les travaux et les jours des habitants de la ville. Mais elle est aussi l'église des chanoines. Ce partage est souvent conflictuel. Chanoines et clergé séculier s'affronteront à plusieurs reprises devant la justice. Saint Pierre connaîtra les mêmes vicissitudes que sa voisine sainte Aldegonde. Elle survivra à la révolution mais pas au siège de la ville par les Prussiens en 1815 quelques jours après Waterloo. L’église incendiée sera reconstruite en 1819. Les bombardements et l’incendie de 1940 la laisseront de nouveau en ruine. Un autre emplacement sera choisi pour construire une nouvelle église saint Pierre. Œuvre des architectes André Lurçat et Laffitte, sa construction s’étalera de 1955 à 2015.


Histoire : En 1940, la ville intra-muros de Maubeuge est incendiée par les allemands. L'ancienne église est détruite en 1944 par les bombardements, un an après son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 10 juin 1943. L'église originelle remontait au 7e siècle et avait été détruite cinq fois depuis sa création. En 1945, André Lurçat est nommé architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de Maubeuge. La ville sera un exemple de formalisation des théories de l'urbanisme moderne : claire, verte, ensoleillée et aérée. En 1949, André Lurçat est désigné pour reconstruire l'église. Il conçoit un édifice entièrement en béton, couvert d'une terrasse, élevé entre 1955 et 1958. Les poteaux porteurs séparent les trois vaisseaux de la nef et forment un arc de cercle entre le chœur et le déambulatoire. Deux chapelles latérales occupent les bras du transept. Les mosaïques sont l'œuvre de Jean et Catherine Lurçat, le mobilier des autels est sculpté par Félix Roulin et les vitraux sont dus à Bernard Pelletier. André Lurçat réalise trois créations avec le financement pour les dommages de guerre : avenue Mabuse, le mail de Sambre et l'église Saint-Pierre-Saint-Paul qui se situe dans la partie nord, la plus haute de la ville.
Précisions : L'église en totalité (cad. N 153) : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 13 avenue Franklin-Roosevelt
La reconstruction de la ville est confiée à André Lurçat en 1944. Pour l'église, il travaille avec Henri Lafitte qui fait un avant-projet art-déco en 1947, lequel aboutit à un projet sobre prévoyant des matériaux modernes. La construction débute en 1955 et la réception définitive a lieu en décembre 1960. La mosaïque extérieure est réalisée en émaux de Murano par Schmidt-Chevallier, d'après les cartons du tapissier Jean Lurçat, frère de l'architecte, et les mosaïques intérieures par Catherine Lurçat, fille de l'architecte. Les statues des saints Pierre et Paul sont des œuvres du sculpteur Félix Roulin, mises en œuvre par le marbrier Pouillon, de Cousolre (Nord). L'orgue, réalisé par la manufacture Grandes Orgues de Lyon a été remplacé en 1993 par un orgue de style néoclassique placé dans le chœur et réalisé par le facteur d'orgues Bernard Cogez. Les vitraux, en dalle de verre, ont été réalisés par Bernard Pelletier dans les années 1970. Le chemin de croix originel, réalisé par Catherine Lurçat, également l'auteur des mosaïques du banc de communion et du maître-autel, est situé dans le déambulatoire. Un second chemin de croix, réalisé par Livio Korn en 1994, a été placé dans la nef.
Précisions : église en totalité : inscription par arrêté du 2 mai 2002
Adresse : 17 avenue Franklin-Roosevelt
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 3e quart 20e siècle
Année de construction : 1955
Auteur(s) : Korn Livio (?, peintre)Lafitte Henri (architecte)Lurçat André (architecte)Lurçat Catherine (mosaïste)Pelletier Bernard (?, verrier)Roulin Félix (sculpteur)Schmidt-Chevallier (mosaïste)http://www.actuacity.com/maubeuge_59600/monuments
Emblème de la reconstruction d'après-guerre, cette église est l’œuvre commune des architectes André Lurçat et Henri Lafitte. Sa construction était destinée à remplacer l'église Saint-Pierre, située sur l'ancienne place d'Armes et détruite par les bombes incendiaires allemandes en 1940.
Son architecture très particulière est le reflet de la pensée de son concepteur. Communiste convaincu et persuadé de la fin prochaine de la pratique religieuse dans le monde, Lurçat a en effet pensé un lieu de culte presque neutre, aisément reconvertible en salle de spectacle[2]. D'où une forme en bloc, un plan en croix latine de forme trapézoïdale et des vitraux abstraits.
L'église est le seul bâtiment de la reconstruction entièrement réalisé en béton armé. Son clocher de 43 m de haut, éclairé de briques de verre, est adjoint d’une tour cylindrique contenant l’escalier d’accès au carillon (28 cloches). Posées sur une stèle en attique, les statues de 2,5 m de haut des apôtres Pierre et Paul constituent les deux seules sculptures ornementales de la façade, qui comporte par ailleurs un porche d’entrée divisé en trois parties, symboliques de la trinité chrétienne.
Le tympan est orné d’une mosaïque conçue par le tapissier Jean Lurçat, le frère de l’architecte.
Le trésor de sainte Aldegonde, patronne de la ville, conservé dans l’une des chapelles, contient le reliquaire du voile de la sainte, la crosse abbatiale et la châsse des reliques.

Église Saint Pierre-Saint Paul 'Ii Les conéeptions intellectuelles, idéologiques et urbanistiques d'André Lurçat lui font privilégier le « civil » et le « culturel » comme facteurs prééminents de la nouvelle composition urbaine, mais celui-ci ne négligera rien de la valeur sacrée de l'édifice qu'il a, par décret du Conseil Municipal, été chargé de reconstruire. Hormis la Caisse de Sécurité Sociale et la petite école maternelle du Pont-Allant, programmes hors reconstruction, l'église sera le seul bâtiment public reconstruit par Lurçat à Maubeuge. Dans ces années d’après-guerre, l'église est traversée par un profond renouvellement. Elle se veut alors plus « engagée » à l'image de ceux des siens qui ont combattu dans la Résistance ou militent dans les mouvements comme la J.O.C. ou l'A.C.O. Cet état d'esprit créera les conditions d’une fructueuse collaboration entre le doyen Fiévet et André Lurçat. L'église est leur œuvre commune. Elle cristallisera les passions et se trouve encore aujourd'hui l'objet de vives controverses, ce dont l'aménagement intérieur eut à souffrir. Une première localisation fut envisagée extra-muros. Finalement, par contrecoup du déplacement sur ce même site, l'église est implantée intra-muros. Mais non plus comme dans la ville ancienne sur une grand'place, mais sur le linéaire d'une avenue (Franklin Roosevelt) et dans l'axe d'une simple rue (Georges Paillot). Enchâssé dans les nouveaux îlots, l'édifice est inscrit dans un enclos en maçonnerie de briques et posé sur une plate-forme au-dessus du sol du domaine public sacralisant le site du sanctuaire. L'église se présente sous la forme d'une vaste coque de béton brut dont la partie évasée au sud est le lieu d'une spectaculaire composition frontale. Elle est marquée par la silhouette élancée du clocher culminant à 43 m. de hauteur, flanqué d' une · tour cylindrique contenant l'escalier d'accès au carillon. Cette tourclocher dont les arrêtes ourlées sertissent des pans de briques de verre, se détache de façon dissymétrique du plan frontal. Sur celui-ci viennent glisser, à la façon d'une étoffe, en sur-épaisseur, les retours galbés des parois des longs pans. Ils encadrent en partie supérieure une large baie de briques de verre. Posée sur une stèle en attique, les statues (2,5 m de hauteur) des apôtres Pierre et Paul, sculptées par Félix Roulin, découpent dans le ciel une silhouette qui rééquilibre étonnamment la composition dissymétrique de la façade monumentale. Le porche est créé par un large auvent en accolade à la sous-face peinte en bleu « ciel » et dont les trois cintres, évoquant la trilogie sacrée, protègent les portes de chêne clair. La plus grande ouvre directement sur la nef. Les voûtes sont prolongées pour recouvrir un narthex éclairé par des lanterneaux percés dans les voûtes. Le tympan du porche est décoré d' une mosaïque réalisée par Schmidt-Chevallier d'après les cartons du peintre et tapissier Jean Lurçat, frère aîné de l'architecte. Elle représente l'histoire de Pierre - «pêcheur d'hommes» - et de Paul - « persécuteur converti » -. La conjugaison créative des Lurçat témoigne de l'importance et de la sincérité de l' œuvre réalisée. Eglise Saint Pierre-Saint Paul Le clocher Les apôtres Pierre let Pa.ul Détail du porche Vue depuis l'Est 6/14 André dessinera le maître-autel, l'autel s chapelles, le jubé et la chaire que Jean décorera de mosaïques. La communion fraternelle est peut être le paradigme de cette église au plan non conventionnel : il comprend une vaste nef unique dont le « ciel » est soutenu par dix colonnes à section en croix de Saint André, dont les parois intérieures sont plissées comme une peau. Sur cette nef s'ouvrent deux chapelles latérales qui en miniaturisent et inversent la forme et donnent au plan de l'édifice l'allure anthropomorphique d' une figure d'icône, mains ouvertes, dans une attitude d'accueil. Le chœur, avec un déambulatoire, s'inscrit dans un plan circulaire aux proportions considérables par rapport à la nef et semble vouloir évoquer l'idée d'assemblée autour du maître-autel (celui-ci fut placé dans une position qui anticipa la diction de la messe « face au peuple » de Vatican II). Il avait fait l'objet d'un dispositif d' éclairement particulier (masqué aujourd'hui par un malencontreux plafond suspendu) visant à renforcer la symbolique sacramentelle. La recherche d'effets lumineux est d'ailleurs partout présente dans l'édifice, que ce soit par le captage de la lumière à travers des briques de verre ou par la disposition de tubes fluorescents dissimulés le long des parois de la nef et du déambulatoire. Le projet, élaboré à partir de 1950, fut mis en chantier en 1955. L' église fut consacrée le 15 août 1958.
La Chapelle de Ste. Aldegonde se trouve au petit faubourg du « même nom» plus connu sous le nom de Glacis. La chapelle a été démolie par l'explosion de la poudrière de l'Arsenal de Falise. Cette explosion a eu lieu le 6 Septembre 1914 vers 18 heures.
Cette chapelle est due à. la piété des gens de la région de Maubeuge pour leur sainte Patronne Aldegonde. Celle-ci était la seconde fille d'un puissant seigneur Walbert IV qui habitait COUSOLRE. Vous n'ignorez pas qu'elle quitta le château paternel ne voulant pas épouser le prince Eudon dont le père était le Chef de l’Heptarchie saxonne en Angleterre, elle s'achemina vers Malbodium (ainsi s’appelaient les mauvais bois qui couvraient les bords de la Sambre). C'est au cours de cette fuite, qu'exténuée de fatigue, elle s’arrêta au lieu-dit, aujourd'hui, le Glacis. Ayant soif, jaillit une source qui existe encore aujourd'hui. C’est à l'endroit où se trouve cette source, qu'au cours des siècles la Chapelle a été construite et devint un lieu de pèlerinage.

La chapelle provisoire « Sainte Aldegonde »après la guerre de 1914.
On peut voir dans cette petite chapelle des troncs pour recevoir les modestes offrandes des visiteurs, ainsi que de nombreux petits cadres avec des images du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie et de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Ce sont là de simples ex-voto offert par des personnes dont les enfants ont été guéris par l’intervention de la Sainte.
À droite de la. Chapelle se trouve la source et son petit filet d’eau que fit jaillir Aldegonde lorsqu'elle était poursuivie par le Prince Eudon.
Une personne du glacis possède la clé de la Chapelle et celle-ci est ouverte tous les vendredis à la dévotion des fidèles. Ce jour-là on peut voir des mères de famille y venir avec leurs enfants en pèlerinage et faire exécuter à ces derniers, pour les apprendre à marcher trois fois le tour de la Chapelle après avoir fait brûler un cierge.
La procession populaire de la Sainte a lieu chaque année le dimanche qui se trouve entre l'Ascension et la Pentecôte, Elle part à 6 heures du matin de l'église de Maubeuge et passe par la rue de Mons, la Porte de Mons, le chemin de ceinture, le Pont-Rouge, l’Abattoir, l’Avenue de la Gare, puis la Chapelle du Glacis. Des prières sont dites à la Chapelle dont nous nous occupons, puis la procession regagne l’église Saint Pierre – Saint Paul en traversant la Ville au son des cloches de la Paroisse.
Tel était l'itinéraire avant la guerre de 1939. La statue de la Chapelle est portée, à cette procession, par des jeunes filles du Faubourg Sainte Aldegonde. Après la station du glacis, la statue rentre en. ville, reste exposée à l'église puis retourne reprendre la place dans sa chapelle, après les vêpres (c'est ainsi que les choses se passaient déjà il y a quelques années).
Le costume des Chanoinesses.
Avant la disparition du chapitre de Sainte Aldegonde à la Révolution, les Chanoinesses assistaient à la procession revêtues du costume que leur avait imposé BRUNON, archevêque de Cologne, quand en 963 il avait transformé les couvents fondés par Ste Aldegonde en chapitres réguliers. Cet uniforme consistait en un habit blanc, un surplis de toile fine et un manteau noir fourré d'hermine.
Ce costume fut porté par les Dames Chanoinesses jusqu'à la révolution. Chaque année le jour de la procession, les chanoinesses faisaient édifier une tente de toile à la station du Glacis. Après les prières, sous cette tente, elles offraient aux autorités et aux officiers de la garnison qui avaient assisté à la procession avec leurs troupes, musique en tête, une copieuse collation composée de tartes diverses et de gaufres, arrosées de vins fins,
Voici le cantique qui se chantait à la procession, à- la fête de Sainte Aldegonde qui se célèbre le dernier dimanche du mois de Janvier.
HYMNE-CANTIQUE à Sainte Aldegonde
(Paroles de Georges DUBUT - musique de Louis RIQUIER organiste de l’église Saint Pierre-Saint Paul)
I - Aux jours bénis de ton enfance
Avec ferveur tu prias Dieu
Tu mis en lui toute espérance
Et voulus dire au monde- adieu
D'un prince puissant de la terre
Refusant l’anneau nuptial
Tu fondas ton saint monastère
Pour suivre ton noble idéal
(Au refrain)
II - Maubeuge, à l’ombre de ton cloître
Naquit en un siècle de foi
Et son essor ne fit que croître
Ainsi que son amour pour toi
Aux jours de deuil et "de misère
Tu nous aidas à supporter
Les fléaux qu’engendre la guerre
Venant encore nous attrister
III - Aussi tous nos pieux cantiques
Célèbrent ton nom vénéré
Et nous honorons tes reliques
D’un culte fervent et sacré
Car Maubeuge en sa fière enceinte
Garde le voile précieux
Que jadis la colombe sainte
Vint apporter du haut des cieux
IV - Maintenant qu'au séjour céleste
Tu rayonnes dans ta splendeur
Reste, sainte Patronne, reste
La messagère du Seigneur
Implore pour nous sa clémence
Demande-lui cette faveur
De conserver à notre France
Une place en son divin cœur
Refrain
0 Vierge secourable, 0 sublime Aldegonde
Patronne de Maubeuge, assiste tes enfants
Et que sous ton égide ils sortent triomphants
Des épreuves du monde.
La Source de la chapelle Sainte Aldegonde

Chapelle début du XXème Siècle face au 359 Avenue Jean Jaurès
'église du Saint Sang apparait sur le document cartographique réalisé par l'agence d développement et d'urbanisme de la Sambre d'après le plan de Van Devender (1550).Elle était située au sud de Maubeuge.Elle est représentée en dehors de l'enceinte de la ville dans l'album de Croy. (voir photo Album de Croy ci-contre)
La Maladrerie, hôpital pour les lépreux, était située dans le faubourg du même nom. Son existence dans le 13e siècle est constatée par des lettres du 10 juin 1298, déposées aux archives du département . On y recevait alors des pensionnaires.
* "Ces lettres sont assez curieuses pour être rapportées. Elles portent que Mme l'abbesse de Maubeuge et les échevins jurés et contaux de cette ville ont accordé à Jean, fils de Jean Rivart, de Maubeuge, la permission de demeurer dans la maladrerie, toute sa vie, d'y être nourri comme les frères de cette maison, d'avoir tous les ans une paire de draps laignez (de laine) pour sou habillement, ainsi qu'un tabaret (espèce de manteau), ou cotte hardie (vêtement commun aux hommes et aux femmes), ou perlicheniel ou coteriel a son choix et cinq sous tournois pour faire ses estoffelettes, moyennant 6 livres de blanc par an à recevoir à toujours sur le moulin de Rivart en deux termes."
(L'Avesnois)

L'intérêt majeur de l'église Notre-Dame du Tilleul est d'être le seul édifice religieux à charpente métallique dans la région. Datée de 1864, elle a succédé à l'église Saint-Augustin de Victor Baltard, premier édifice religieux à structure entièrement métallique réalisé en 1860 à Paris. Elle est également le témoin du développement d'un secteur industriel très important dans le département du Nord : la métallurgie. L'enveloppe extérieure en briques, massive, dessinée par l'architecte Louis Dutouquet, contraste complètement avec le choix de l'ingénieur Vogel d'une structure métallique légère et raffinée pour l'intérieur. C'est l'exemple typique de l'expérimentation des nouveaux matériaux utilisés pour l'architecture durant la seconde moitié du 19e siècle.
