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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
468 articles
Inauguration de la victoire de la bataille de Wattignies par le président de la République

Monument à la mémoire des officiers et sous officier morts pour la France du 145 ième RI

Situé en face du Pavillon de l'Agglo à la Joyeuse .
Monument à la mémoire des militaires du corps expéditionnaire français d’extrême Orient morts pour la France en Indochine 1945/1955

La ville de Maubeuge, qui envisage dès 1884 de perpétuer le souvenir du fait d'armes glorieux de la bataille de Wattignies (15 et 16 octobre 1793), sollicite une subvention de 3000 francs au conseil général du Nord. Celui-ci s'associe au projet en collaborant au lancement d'une souscription départementale. Le rapport Neulliès est exposé au conseil municipal en avril 1890. L'opération est financée par les contributions publiques et communales, une subvention du conseil général et le don du bronze par l'Etat. La conception de l'œuvre est confiée en 1891 à l'architecte Dutert et au sculpteur Fagel, artistes reconnus, prix de Rome et représentants de l'art officiel, originaires du département. Une maquette est présentée au début de l'année 1893. Le monument est implanté sur la place d'Armes et inauguré en présence du président Sadi-Carnot le 5 novembre 1893. L'œuvre, rescapée des deux conflits mondiaux, est réinstallée sur son socle originel et installée place Vauban. Signalons qu'une copie de la statue du Tambour Stroh, projetée pour la commune de Dourlers, a été installée à Avesnes-sur-Helpe en 1905.

Monument La Victoire de Wattignies
Ville de MAUBEUGE
Extrait de l'Album du Centenaire – Grands Hommes et Grands Faits de la Révolution Française (1789 – 1804)
Nous devons ce monument érigé en commémoration du centenaire de la bataille de Wattignies au sculpteur Léon FAGEL (1851-1913) et de l'architecte Dutertre.
Il fut installé Place d'Armes et inauguré en 1893 par le président de la République Sadi Carnot.
La face avant représente son grand-père Lazare Carnot, qui dirigea les opérations militaires avec Jean-Baptiste Jourdan et Florent Duquesnoy.
Au sommet de la pyramide, est représenté un sans-culotte criant « Victoire » et enfin le cinquième personnage, qui se trouve à l’arrière, étendu mort, c’est le brave tambour Stroh, âgé de 14 ans d’origine Alsacienne.
Ce monument en bronze est le plus connu des œuvres de Léon Fagel de par sa composition très riche en personnages.
En effet, le reste des réalisations publiques de Léon Fagel, ne sont consacrées qu’à un seul personnage, comme celle située à Avesnes-sur-Helpe qui honore « le Petit Tambour Stroh ».
Wattignies est un village situé dans le département du Nord, à 9 kilomètres de Maubeuge. Déjà célèbre à cause de ses capacités militaires, Carnot, membre de la Convention, membre du Comité de salut public, se rendit à l’armée du Nord lors du siège du Maubeuge par Cobourg, qui bloquait en outre un corps de 20.000 hommes enfermé dans un camp retranché sous les murs de cette ville.
Jourdan, général en chef, se trouvait dans une situation critique, au moment où Carnot arriva dans son camp, comme représentant du peuple aux armées, avec mission de diriger les opérations militaires en personne.
Cobourg, à la tête de 120.000 Autrichiens, avait tant de confiance dans ses troupes et dans sa position, qu’il disait : « Si les Français me chassent d’ici, je me fais républicain. – « Allons, criaient nos soldats, allons sommer le citoyen Cobourg de tenir parole ! »
Ce fut sur les conseils de Carnot que Jourdan livra la bataille de Wattignies, les 15-16 octobre 1793.
Grâce aux habiles manœuvres et au courage de Carnot, grâce à l’entrain des Français qui s’élancèrent sur le village en chantant, déguenillés, pieds nus, ayant des pains au bout de leurs baïonnettes, la victoire nous resta.
Un épais brouillard nous avait aidés à approcher de très près sans être vus par l’ennemi. Le 15, nous avions éprouvé un échec ; le 16, après trois assauts dirigés par Carnot et Jourdan, Wattignies fut emporté. On poursuivit les Autrichiens jusque sur des bruyères qui dominaient le village.
Là, Cobourg envoya de la cavalerie qui rompit la plus avancée de nos brigades. Le général de cette brigade ordonna la retraite. Mais Carnot survint, rallia nos troupes, destitua le général de la brigade rompue, descendit de cheval, ramassa un fusil, et se plaça à la tête de la brigade, tandis que Duquesnoy, autre représentant du peuple, et Jourdan s’avançaient avec la seconde colonne.
Carnot et Duquesnoy se rejoignirent sur les bruyères, et ils s’embrassèrent devant les Français victorieux, qui criaient : « Vive la République ! ».
