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mes arrières grands parents ont tenu cet estaminet en 1922 1923. je ne connais pas maubeuge, je suis ravie de
Par Anonyme, le 26.10.2025
aujourd'hui le o'tacos
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
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Par maubeugeancien, le 09.10.2025
pouvez-vous m'indiquer quel était le nom du café qui a remplacé ce restaurant ? merci
Par Anonyme, le 05.10.2025
mr paillot a été torturé par les nazis à maubeuge dans le petit bois durant la seconde guerre mondiale
Par Anonyme, le 20.07.2025
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Date de création : 05.07.2018
Dernière mise à jour :
28.08.2025
468 articles
Liste des abbesses de Maubeuge
En 661, Sainte Aldegonde fonda le cloître mixte de l'Abbaye de Maubeuge, dont elle devint la première abbesse. L'abbaye devient un couvent en 1791.
Hildoard, évêque de Cambrai, dépose les reliques de Saint Aldegonde à Maubeuge. Aldertrude et Madelberte deviennent abbesses après la mort de leur tante.
Abbaye de Maubeuge obtient le titre d'abbaye royale en 864, après le traîté de Metz qui la situe en Lotharingie.
Liste des abbesses de Maubeuge de 661 à 1791
- La Chapelle des Sars
L’ancienne chapelle des Sars, construite en front de rue à l’angle droit de la rue des Sars et de la rue de la Chapelle datait de l’époque de la construction du château de la Seigneurie de Petit Sars. Cette chapelle était assez vaste pour être desservie, à l’époque, par les chanoines du Chapitre de Sainte Aldegonde. Après la Révolution, aucun des successeurs de la Seigneurie de Petit Sars ne vinrent reprendre leurs biens et on le comprend aisément en consultant l’arbre généalogique. La chapelle, bien que fortement abîmée, fut conservée et devint la propriété de la Ville de MAUBEUGE, en conformité à une déclaration antérieure de l’Assemblée Nationale en 1790. Il semblerait aussi qu’a l’approche des événements de la Révolution, des mains pieuses mirent à l’abri certains objets et œuvres d’art se trouvant à l’intérieur de la chapelle.
Chapelle des Sars
Il faut attendre la fin du 19ème siècle pour que deux jeunes gens et amis, Victor MOREAU et Pierre HURBIN avec le soutien de quelques habitants du Faubourg des Sars, décident d’ouvrir une souscription pour restaurer la chapelle. Certes, la Ville de MAUBEUGE, propriétaire, aurait dû s’en charger mais aucun budget n’avait été attribué. Afin de recueillir les fonds nécessaires, ils organisèrent un concert salle RIBOT (ex café Central route de Mons). Les générosités furent rares et les spectateurs restèrent aux fenêtres pour regarder le spectacle de l’extérieur.
Les deux amis firent appel à leur fonds personnels pour la restauration et la chapelle fut inaugurée en 1876.
Restaurée, les habitants des Faubourg purent de nouveau venir prier la Vierge, Notre Dame de Miséricorde, belle vierge polychrome en bois.
Les origines lointaines de Notre Dame de Miséricorde.
Durant le premier tiers du XIVème siècle, on trouvera les premières représentations de la Vierge abritant sous son manteau un ordre en milieu cistercien. Elles se multiplient au cours de la moitié du siècle pour se généraliser après 1400, affectant alors d’autres ordres, monastiques ou mendiants.
La Vierge, Notre Dame de Miséricorde est représentée debout, son manteau ouvert protégeant des personnages. On attribue à cette statue des dons de protection. Sa fête est célébrée le 8 septembre, jour de la Nativité de Marie.
Vierge de la chapelle du Faubourg des Sars
Nous n’avons aucun renseignement sur les origines de Notre Dame de Miséricorde de la chapelle du Faubourg des Sars. Il est possible qu’elle soit de l’origine de la construction de la chapelle car au 17ème siècle, la vénération à cette Vierge était assez répandue à cette époque.
Elle porte une couronne d’étoiles, son manteau et sa robe sont parsemés également d’étoiles.
Son manteau ouvert protège deux enfants qui prient à genoux. Un garçon et une fille seraient-ils les enfants du Faubourg des Sars demandant protection ou consolation à la Vierge suite a ces périodes de troubles où MAUBEUGE fut pillée et saccagée plus de vingt fois. ? Je vous laisse seul en juger.
Actuellement la statue de la Vierge est en mauvais état due au ruissellement d’eau provenant des fuites de la toiture lorsqu’elle se trouvait dans l’ancienne chapelle. Une importante restauration ne pourrait se faire que par un atelier spécialisé. Des retouches informatiques ont redonné à la photo de Notre Dame de Miséricorde son aspect qui probablement devait être les teintes d’origine.
La guerre de 1914 à 1918, ébranla de nouveau la chapelle suite aux nombreuses explosions. La cloche fut enlevée par l’envahisseur pour être fondu. Le manque d’entretien y était aussi pour quelque chose, et les fuites de toiture dégradaient l’intérieur.
En 1930, une Société d’Initiative (Les Amis de MAUBEUGE) s’était formée dans les faubourgs nord de MAUBEUGE. Elle envisagea une restauration de la chapelle aussi complète que possible. Elle intervint auprès de la Ville de MAUBEUGE, propriétaire, qui refit la toiture et remplaça les fenêtres, se servant comme financement d’un reliquat des dommages de guerre.
En 1932 les Amis de MAUBEUGE prirent en charge la réfection intérieure, le clocher et l’achat d’une nouvelle cloche. Le clocher fut réalisé par Monsieur Michel HOURIEZ, les dimensions sont carrées 0, 52 m par 0,52 m surmonté d’une toiture de 1, 80 m. La cloche fut commandée à la fonderie WAUTHY de SIN-LE-NOBLE le 8 août 1932. Son diamètre est de 200 mm, et son poids de 6 Kg. La corde qui l’actionnait faisait 6, 20 m. (cette cloche a été transférée en 1972 dans le clocher de la nouvelle chapelle du Faubourg des Sars à coté de la place Albert PAUVROS.)
L’intérieur des murs fut rejointoyé et l’autel qui tombait en ruine fut remplacé suivant un plan dessiné par Monsieur Henri BOËZ (Président des Amis de MAUBEUGE et Conservateur du Musée de MAUBEUGE).
Cette remise en état fut l’occasion d’intéressantes découvertes. Un ange en bois sculpté qui est d’époque Louis XV, une statue de la Vierge qui tient un sceptre d’argent et qui date du XVIIème siècle. Deux panneaux provenant d’un triptyque du XVème siècle. Il est probable que ces objets ont émigré vers la chapelle des Sars, lors de la dispersion des biens du Chapitre des Chanoinesses de MAUBEUGE.
Ces tableaux étaient recouverts d’une crasse épaisse et noire et les cadres rongés de moisissures. On pouvait découvrir des personnages sur les deux faces, certainement celle d’un triptyque. L’artiste Henri BOËZ entreprit minutieusement leur restauration. Il fut surpris de découvrir au fur et à mesure du nettoyage, les scènes de la Nativité et de la Présentation de Jésus au Temple retracée par le pinceau d’un artiste du XVème siècle. Sur l’autre panneau on découvrait les figures du Christ et de la Vierge entourés d’anges et des donatrices.
Leur authenticité est acquise au premier examen car le temps y a laissé des marques profondes, le décor, les costumes des personnages sont bien du XVème siècle. Le Saint Joseph de la Présentation au Temple, le Christ portant la barbe François 1er, les bergers, la blouse du moment. La croix a encore la forme du Tau grec, les ouvertures des fenêtres sont étroites, caractéristique de l’époque immédiatement antérieure à la Renaissance.
En 1971, l’ancienne chapelle fut vidée de ses trésors en vue de sa démolition (lire le chapitre plus loin), malheureusement, les 4 tableaux qui depuis leur restauration s’étaient à nouveau dégradés et Henri BOËZ ayant quitté ce monde et n’étant plus là pour en parler, il est probable que par méconnaissance de leur valeur artistique ; ils furent vendu.
La seconde Guerre Mondiale. Elle n’arrangea pas les choses de la chapelle mais toute fois elle subit peu de dégâts. La cloche resta dans son clocher et après la guerre les « litanies à la Vierge de Miséricorde » reprirent de nouveau ainsi que l’office au 15 août.
Sans entretien depuis sa restauration en 1932, la chapelle était devenue vétuste. Une énorme lézarde la rendait dangereuse, son clocher penchait légèrement et sa toiture laissait s’infiltrer l’eau dégradant une nouvelle fois l’intérieur ainsi que la statue de Notre Dame de Miséricorde qui en garde encore les traces.
Bien que située tout à fait à droite de l’entrée de la rue de la Chapelle, elle gênait paraît-il quelque peu la circulation. A cet époque quelques esprits chagrins disaient suivant le vieil adage que : « lorsque l’on veut tuer son chien on prétend qu’il était enragé ».
La nouvelle Chapelle. Elle se situe, en venant de la Route de Mons, rue des Sars à coté de la place Albert PAUVROS à environ 100 m avant l’emplacement de l’ancienne chapelle.
La Ville de Maubeuge, propriétaire de cet édifice, entreprit sa construction. C’est l’architecte DARDENNE qui en fit les plans. Après environ un an de travaux, c’est le 16 septembre 1972 qui correspondait à la fin de la neuvaine des litanies qu’une messe fut célébrée, en présence des personnalités locales par l’abbé Paul VAILLANT, curé de la paroisse du Sacré-Cœur de MAUBEUGE et par l’archiprêtre de VALENCIENNES, l’abbé SENEZ. Le discours de bienvenue fut prononcé par Monsieur Fernand MOREAU habitant rue de la Chapelle au Faubourg des Sars.
Souvenirs d’anciens habitants du Faubourg des Sars. Le 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge, donnait le départ des litanies. A 19 h 00 s’ouvraient les portes de la chapelle, la petite cloche, qu’on entendait des faubourgs voisins, tirée par sa corde, s’agitait joyeusement pour appeler jeunes gens et jeunes filles qui, chaque soir pendant 9 jours allaient chanter sur des airs anciens les litanies. Le sanctuaire était paré de fleurs et de mousselines blanches et bleues et, au péristyle du feuillage dressé devant la porte se balançaient de petits losanges de verre découpés, il y avait bien longtemps, par le « vitrier » dont la rue voisine débouchant route de Mons a conservé son nom.
Le dimanche qui suivait la date du 8 septembre correspondait au jour de la « Ducasse du Faubourg des Sars ». Elle se déroulait à côté de la chapelle. Lorsque la cloche se mettait a sonner, les musiques des forains se mettaient en sourdine pour ne pas gêner les litanies qui débutaient des 19 h 00. A la fin de l’office, un groupe de musiciens venait jouer sur le seuil de la chapelle une « Valse à la Vierge ». Les anciens du quartier disaient que cette musique arrachait à la Madone « les larmes dans son Paradis ».
Les litanies. Cet office à Notre Dame de Miséricorde se composait uniquement de chants. Le verset était chanté par quelques jeunes gens et l’ensemble des jeunes filles répondait. Cela explique la tonalité grave des uns et aigue des autres.
Les livres de chants avaient été retransmis de générations à générations et les spécimens qui existent de nos jours datent du 25 août 1896. Ce recueil avait pour titre : « Cantiques de la Jeunesse » A l’exception du « Je vous salue Marie » chanté en Français, les autres chants étaient en latin. L’office débutait par : « Je vous salue Marie » puis tiré des Antiennes à la Sainte Vierge le « Salve Régina ». Venait ensuite ce qui donnait le nom à cet office : « Les Litanies de la Vierge Marie », suivi du « De profundis ». Quatre chants à la Vierge terminaient la cérémonie. A la sortie deux jeunes filles tendaient un plateau où résonnaient quelques pièces trébuchantes.
La fin d’une belle histoire. Malheureusement dans les années 80, la nouvelle chapelle fut dégradée par des enfants un peu trop turbulents et bien que remise en état par la Ville de MAUBEUGE à la demande des habitants, ses dégradations épisodiques continuèrent. Un autre problème, lié à l’évolution des générations, fit que, comme le montre la photo,
les jeunes gens et jeunes filles du quartier avaient d’autres idées en tête que de venir prier la Sainte Vierge.
Le 8 septembre 2001, la petite cloche de la chapelle des Sars sonna pour la dernière fois, pour appeler les fidèles au « Litanies ». Cette dévotion fut pendant quelques années pratiquée à l’église du Sacré-Cœur. De nos jours, en 2014, seuls quelques anciens en ont encore le souvenir.
Si il est dit que la vie est un éternel recommencement, souhaitons qu’un jour quelques jeunes gens et jeunes filles de ce beau quartier du Faubourg des Sars, retrouvent le chemin de cette chapelle pour à nouveau faire sonner cette petite cloche et prier la Vierge de Miséricorde. Peut-être plus avec ces chants anciens mais avec de nouveaux cantiques, bien rythmés accompagnés de guitares.
Jean-Yves BOËZ
On aperçoit au fond de l’image l’hospice civil St Nicolas.
L’hospice st Nicolas fut fondé par Marie de Gravelines, probablement sur un vœu prononcé en 1484, à la suite du décès de son mari le premier jour de son mariage .Elle y appela des religieuses et en devint la Supérieure et se consacra aux malades jusqu’à sa mort en 1520.
Van Deventer dans son plan de Maubeuge en 1550 situe l’hopital St Nicolas dans la boucle « entre deux ponts » que faisait alors la Sambre au débouché de la rue de la Maladrerie. Il aurait était contigu à un vieux château brulé en 1396.
Vauban en 1669 en construisant ses nouveaux remparts semble avoir détruit la maison des béguines située près de l’hôpital.
source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri
Si l’on remonte aux origines de Maubeuge qui, on le sait, aurait été fondée par Sainte Aldegonde, le faubourg Saint-Quentin devrait son nom aux bénédictins portant le nom de chanoines de Saint Quentin. Leurs noms apparaissent dans le testament de la sainte qui voulut ainsi les remercier de leur direction spirituelle des chanoinesses de Maubeuge. En 1870, on éleva une chapelle en l’honneur de Saint-Quentin
Le Cercle des anciens de la croix Saint-Ghislain a souhaité redonner en Août 2011 un peu de son lustre à cette construction dont une pierre porte la date de 1703.
C’est en effet l’association qui possède les clés de la chapelle : «elle appartenait à une dame âgée qui s’en occupait. Mais lorsqu’elle est décédée, sa fille ne souhaitait pas continuer et nous a confié les clés» explique Pierre Fayard, président du cercle.
Source : http://www.lobservateur.fr/sambre/maubeuge/2011/08/26/maubeuge-des-benevoles-renovent-la-chapelle-de-la-croix-saint-ghislain/
Le Calvaire est situé après la clinique du Val de Sambre en allant vers Mons
L’ancienne chapelle des Sars, construite en front de rue à l’angle droit de la rue des Sars et de la rue de la Chapelle datait de l’époque de la construction du château de la Seigneurie de Petit Sars (1596). Cette chapelle était assez vaste pour être desservie, à l’époque, par les chanoines du Chapitre de Sainte Aldegonde. Après la Révolution, aucun des successeurs de la Seigneurie de Petit Sars ne vinrent reprendre leurs biens et on le comprend aisément en consultant l’arbre généalogique. La chapelle, bien que fortement abîmée, fut conservée et devint la propriété de la Ville de MAUBEUGE, en conformité à une déclaration antérieure de l’Assemblée Nationale en 1790. Il semblerait aussi qu’a l’approche des événements de la Révolution, des mains pieuses mirent à l’abri certains objets et œuvres d’art se trouvant à l’intérieur de la chapelle.
Il faut attendre la fin du 19ème siècle pour que deux jeunes gens et amis, Victor MOREAU et Pierre HURBIN avec le soutien de quelques habitants du Faubourg des Sars, décident d’ouvrir une souscription pour restaurer la chapelle. Certes, la Ville de MAUBEUGE, propriétaire, aurait dû s’en charger mais aucun budget n’avait été attribué. Afin de recueillir les fonds nécessaires, ils organisèrent un concert salle RIBOT (ex café Central route de Mons). Les générosités furent rares et les spectateurs restèrent aux fenêtres pour regarder le spectacle de l’extérieur.
Les deux amis firent appel à leur fonds personnels pour la restauration et la chapelle fut inaugurée en 1876.
Restaurée, les habitants des Faubourg purent de nouveau venir prier la Vierge, Notre Dame de Miséricorde, belle vierge polychrome en bois.
Extrait de l''article du blog " la seigneurie des Sars"

Durant le premier tiers du XIVème siècle, on trouvera les premières représentations de la Vierge abritant sous son manteau un ordre en milieu cistercien. Elles se multiplient au cours de la moitié du siècle pour se généraliser après 1400, affectant alors d’autres ordres, monastiques ou mendiants.
La Vierge, Notre Dame de Miséricorde est représentée debout, son manteau ouvert protégeant des personnages. On attribue à cette statuette dons de protection. Sa fête est célébrée le 8 septembre, jour de la Nativité de Marie.
Nous n’avons aucun renseignement sur les origines de Notre Dame de Miséricorde de la chapelle du Faubourg des Sars. Il est possible qu’elle soit de l’origine de la construction de la chapelle car au 17ème siècle, la vénération à cette Vierge était assez répandue à cette époque.
Elle porte une couronne d’étoiles, son manteau et sa robe sont parsemés également d’étoiles.
Son manteau ouvert protège deux enfants qui prient à genoux. Un garçon et une fille seraient-ils les enfants du Faubourg des Sars demandant protection ou consolation à la Vierge suite a ces périodes de troubles où MAUBEUGE fut pillée et saccagée plus de vingt fois. ? Je vous laisse seul en juger.
Actuellement la statue de la Vierge est en mauvais état due au ruissellement d’eau provenant des fuites de la toiture lorsqu’elle se trouvait dans l’ancienne chapelle. Une importante restauration ne pourrait se faire que par un atelier spécialisé. Des retouches informatiques ont redonné à la photo de Notre Dame de Miséricorde son aspect qui probablement devait être les teintes d’origine.
Ce petit édifice date du XVIIe siècle et est, lui aussi, classé Monument Historique. Cette chapelle faisait partie du couvent des religieuses de Saint-Augustin, fondé en 1455 derrière l'ancienne place du Marché aux Herbes. Elle était implantée à proximité de l’ancien chapitre et contiguë de l’hôpital militaire (construit en 1680 par Vauban et détruit en mai 1940). Aujourd’hui elle s’expose seule dans un cadre urbain hétérogène, formé de modes de productions divers (Building, Joyeuse 2, Chapitre). La chapelle révèle une façade style baroque et s’orne d'un fronton à enroulement supporté par un jeu de jambages en pierre. Un portail en bois surmonté d’une niche s’inscrit dans l’axe de symétrie de la composition architecturale. La maçonnerie est en brique et la toiture à deux pans couverte en ardoise naturelle. Après sa première vocation, elle fut affectée successivement en dépôt militaire, en société de musique, en bibliothèque municipale et en temple protestant. Elle est aujourd'hui le siège de l'Université du Temps Libre.
Chapelle de l'hôpital militaire ou Chapelle des Sœurs Noires.
La chapelle des Soeurs Noires ainsi appelées en raison de la couleur de leurs vêtements. Ce petit édifice date du XVIIe siècle et est, lui aussi, classé Monument Historique. Cette chapelle faisait partie du couvent des religieuses de Saint-Augustin fondé en 1455 derrière l'ancienne place du Marché aux Herbes. Elle était implantée à proximité de l’ancien chapitre et contiguë de l’hôpital militaire (construit en 1680 par Vauban et détruit en mai 1940). Aujourd’hui elle s’expose seule dans un cadre urbain hétérogène, formé de modes de productions divers (Building, Joyeuse 2, Chapitre). La chapelle révèle une façade style baroque et s’orne d'un fronton à enroulement supporté par un jeu de jambages en pierre. Un portail en bois surmonté d’une niche s’inscrit dans l’axe de symétrie de la composition architecturale. La maçonnerie est en brique et la toiture à deux pans couverte en ardoise naturelle. Après sa première vocation, elle fut affectée successivement en dépôt militaire, en société de musique, en bibliothèque municipale et en temple protestant. Elle est aujourd'hui le siège de l'Université du Temps Libre. (rue du Colonel-Martin)

L'ancien temple a été construit en 1876-1877
Ancien temple de Maubeuge
selon les plans de l‘architecte suédois Hansen de Paris. Il a été inauguré le 1er novembre1878.Le pasteur Ollier apporta la prédication sur le texte biblique : " A qui ?" irions nous?" Le temple endommagé pendant la guerre en 1940 a été rénové et réouvert le14 décembre1947. Le pasteur Daniel Monot présidait le culte. Le dernier culte dans ce temple a eu lieu le dimanche 23 mars 1986 et il a été démoli en février 1987.
Entrée du nouveau temple de Maubeuge
Peu de travaux ayant été faits et devant le très mauvais état de l’ancien temple, il a été décidé que la société CIL en échange du terrain construirait une salle de culte et 2 salles annexes dans un nouvel ensemble immobilier.
Aujourd'hui au même endroit

Le temple reconstruit, le premier culte y est célébré le 24 septembre 1989 . Le nouveau temple a été officiellement inauguré le 22 octobre 1989
L'ancienne chapelle des Jésuites, construite en 1620-1625, pillée à la Révolution est rebaptisée "Salle Sthrau" du nom du petit tambour alsacien, mort à Dourlers le 15 octobre 1793 lors de la bataille de Wattignies.
Réutilisée au 19e siècle en bibliothèque, elle fut détruite pendant la Première Guerre mondiale. La ville décida de reconstruire une salle des fêtes dans cette enveloppe de pierre dont il ne reste que la façade. Les travaux furent achevés en 1927. Les architectes maubeugeois Jean et Henri Lafitte créèrent deux niveaux, avec la salle de musique au rez-de-chaussée et la salle de bal à l'étage. Un escalier monumental dessert le foyer et l'étage. Les rampes d’escalier sont riches d’un décor en ferronnerie où l’on aperçoit entre autres les masques de la Tragédie et de la Comédie.
L'édifice a échappé miraculeusement à la destruction de la ville de Maubeuge pendant la dernière guerre et constitue un exemple unique de l'expression de l'Art-déco.
Le mur du fond, voûté en cul-de-four, n’est autre que l’abside de la chapelle originelle. Des fresques sur les parois intérieures illustrent quant à elles l’épisode historique local de la fête de la libération de Maubeuge le 23 février 1749 et la fête du cortège Jean Mabuse.
Le seul élément qui marque l’intervention des architectes à l’extérieur du bâtiment est le traitement du décor en fer forgé de la porte d’entrée.
Une verrière posée sur le toit en 2003 permet désormais un éclairage direct. La façade a été inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1958 et la salle en 1997. (rue Georges-Paillot)
Située dans la l'enclos du béguinage,rue de la Croix.
Ce bâtiment issu du XVIe siècle fut la demeure de Jean Gippus, doyen des chanoines du Chapitre de Saint-Quentin qui était annexé au monastère de Sainte-Aldegonde et qui à sa mort en 1562 en fit donation, pour accueillir des femmes de la bourgeoisie déchue, appelées alors Cantuaines. L’intérieur se compose de sept cellules formant béguinage. Chaque béguine possédait une cellule aménagée sur un étage avec un jardin. Outre le logement, une somme d’argent leur était allouée afin de les aider à vivre. En échange de ces bienfaits, les consœurs devaient prier pour le repos de l’âme du donateur. Les exécuteurs du testament aménagèrent la maison, l’entourèrent d’un enclos et y firent édifier une chapelle. Les sept cheminées correspondant aux cellules intérieures ont été préservées. Seules l'adjonction de lucarnes à la capucine afin de donner jour aux combles et la suppression d’un auvent au-dessus du portail d’entrée modifient la construction initiale. La bâtisse reçoit actuellement dans la proximité du Théâtre du Manège, des artistes en résidence. Ce bâtiment est classé Monument historique depuis 1988 et devrait être bientôt restauré.
Intérieur de la Chapelle :
