On reconnait ce bâtiment qui fut longtemps celui de la gendarmerie Nationale de Maubeuge.

aujourd'hui réhabilité en résidence.

Désertée en 2008, la gendarmerie de Maubeuge se transforme progressivement en résidence, sous l’impulsion de Partenord, propriétaire des murs. Depuis juillet, des ouvriers du bâtiment procèdent à la réhabilitation des anciens casernements situés en façade du boulevard Pasteur et de l’avenue de la Gendarmerie. (La Voix du Nord)

Mais saviez qu'elle n'a pas toujours était à cet endroit ?

sur le plan cadastral de Maubeuge de 1887 est située au bout de la rue de l'Hospice à coté de l'hôpital civil St-Nicolas.

Cette école Maternelle est aujourd'hui disparue et remplacée par un parking.

Histoire : La conquête de l'air commence en 1794 à Maubeuge : le ballon L'Entreprenant s'élève dans les airs le 2 juin puis sert de ballon d'observation dans la bataille de Fleurus (Belgique). En 1910, l'armée crée un centre d'aviation militaire et fait construire un "port d'attache pour ballons dirigeables" appelé Le Dirigeable d'où partirent de nombreux ballons dirigeables, notamment le Dupuy de Lôme, le Montgolfier et le Fleurus, qui participèrent à la Première Guerre mondiale. Il fut construit par la Société Anonyme des Ateliers de Construction Schwartz-Hautmont installée à Hautmont. Il comprenait une fabrique d'hydrogène, une centrale et un château d'eau. Il fut allongé de 30 m et élargi par les Allemands pendant la guerre afin de pouvoir faire partir des Zeppelin, au diamètre de 20 m et de 226 m de long. Il est démonté par les Allemands en 1940. Les vestiges sont démolis afin de construire le lycée Pierre-Forest.

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 1er quart 20e siècle
Année de construction : 1912

Beaucoup en regardant cette carte postale remarque la drôle d'enseigne de ce café.

Mais en y regardant de plus près on aperçois un épisode de la vie à Maubeuge aujourd'hui disparu sauf de notre mémoire : L'utilisation du chien pour tirer une charrette. Qui s'en souvient ?

Rue d'Hautmont

Rue du Progrès

Rue de France

Rue de la Mairie

Porte de Bavay

Porte de France

Place d'Armes

cette gare est une miraculée: elle a été construite avant la guerre de 1870, les allemands ont voulu la détruire mais non pas réussi. Pendant la guerre 1914-1918 ils ont tentés de nouveau (par canonnage)de nouveau loupé et pendant le dernier conflit les américains l'on bombardée (pour couper les lignes de transport vers l’Allemagne) de nouveau loupé c'est quartier du gazomètre et ce qui est maintenant la place de Wattignies qui a pris. Il a fallu mettre des engins pour la mettre a plat et construire la gare actuelle. (pour la petite Histoire)

J.P. Watrelot

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En 1955, le député-maire de Maubeuge (le docteur Pierre Forest) crée le Jardin de la Roseraie, sur lequel est ensuite édifié le parc zoologique. Les premiers animaux sont des chimpanzés, un chameau, des cobayes, des pigeons-paons et des canards. La première girafe arrive en 1963. En 1970, le parc était considéré comme le troisième espace zoologique français.

C'est sur ce petit bois que fut installé le Zoo De Maubeuge

Le Parc De la Roseraie

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Histoire : La ville de Maubeuge, qui envisage dès 1884 de perpétuer le souvenir du fait d'armes glorieux de la bataille de Wattignies (15 et 16 octobre 1793), sollicite une subvention de 3000 francs au conseil général du Nord. Celui-ci s'associe au projet en collaborant au lancement d'une souscription départementale. Le rapport Neulliès est exposé au conseil municipal en avril 1890. L'opération est financée par les contributions publiques et communales, une subvention du conseil général et le don du bronze par l'Etat. La conception de l'oeuvre est confiée en 1891 à l'architecte Dutert et au sculpteur Fagel, artistes reconnus, prix de Rome et représentants de l'art officiel, originaires du département. Une maquette est présentée au début de l'année 1893. Le monument est implanté sur la place d'Armes et inauguré en présence du président Sadi-Carnot le 5 novembre 1893. L'œuvre, rescapée des deux conflits mondiaux, est réinstallée sur son socle originel et installée place Vauban. Signalons qu'une copie de la statue du Tambour Sthrau, projetée pour la commune de Dourlers, a été installée à Avesnes-sur-Helpe en 1905.
Adresse : Place Vauban

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 4e quart 19e siècle
Année de construction : 1893
Auteur(s) : Dutert Ferdinand Charles Louis (architecte) Fagel Léon (sculpteur

Source :http://www.actuacity.com/monument-commemoratif-de-wattignies-la-victoire_m127578/

Anecdote:Lors du transfert du monument commémoratif de la victoire de Wattignies de l'ancienne place d'armes la place Vauban en 1951 .On retrouva dans le soubassement un étui,contenant le nom de l'ancien  maire Jules Walrand ,ainsi que quelques monnaies en argent et en bronze, rejointes à l'époque par des pièces contemporaines de 1 à 20 Francs.

source :A travers cents rues, places et lieu-dit (Pierre Henri)

Aujourd'hui sur la place Vauban

En passant par le square La Fayette, avez-vous déjà remarqué ses barres parallèles en acier qui traversent la chaussée en biais ? Les anciens maubeugeois savent de quoi il s’agit. Ce sont le témoignage d’une époque pas si lointaine, préservées par la ville de Maubeuge. L’époque des tramways de Maubeuge.

Les premiers tramways électriques de Maubeuge apparaissent le 16 mars 1902, exploités par la Compagnie des Tramways Electriques de la Région de Maubeuge (TERM). Le réseau se compose de cinq lignes totalisant 21,5 km de longueur et desservant toutes les directions de l'agglomération. L'exploitation est assurée par une vingtaine de motrices à deux essieux et plates-formes ouvertes et quelques remorques rarement utilisées.

Quelques temps avant la première guerre, les plates-formes des motrices sont vestibulées par des châssis particulièrement inesthétiques qui donneront aux motrices une apparence désuète.

Durant la première guerre, l'exploitation du réseau est réduite à trois lignes du fait de la destruction du pont des Moulins au-dessus de la Sambre. Après la guerre, le trafic ne repris jamais dans des proportions suffisantes pour assurer l'équilibre financier et les TERM suppriment les services de deux lignes en 1925 et 1930. La campagne de France, en mai 1940, engendre de nouvelles suppressions du fait des bombardements.

Après 1945, il ne reste plus qu'une ligne exploitée par tramways entre Hautmont et la porte Bavay. Le centre de Maubeuge, complètement rasé par les bombardements de 1940 et de 1944, ne reverra jamais de tramways. En 1945, un premier service par autobus permet d'assurer une desserte complémentaire vers Ferrières-le-Grand. Enfin, en 1951, les derniers tramways de la ligne d'Hautmont disparaissent définitivement, remplacés par des autobus.

Eh oui, notre belle cité a toujours été tournée vers l’avenir et vers le progrès. Ce qui fit dire si justement à cet homme dont l’histoire n’a pas retenu le nom : « A Maubeuge seul le pont de la porte de Mons est dormant ».

 Les Lignes

• Maubeuge (Porte de Mons ) - Grattières - Haumont, (6 4 km)
• Maubeuge (Porte de Mons ) - Louvroil - Haumont, (6 3 km)
• Maubeuge (Porte de Mons ) – Ferrière –la-Grande
• Maubeuge (Porte de Mons ) - Douzies (gare),      (3 8 km)
• Maubeuge (Porte de Mons ) -  Gare de Maubeuge.Ceux sont les autobus qui prirent le relai permettant à Maubeuge de rester ouvert et en  contact avec les villes sa région.
  Mais les habitants de Maubeuge  rêvaient à encore mieux, l’agglomération de Maubeuge l’a réalisé : » Viaville »

Le train de Villers

Au XIX^e siècle, le village connaît son apogée économique grâce à la présence de la Trouille, qui faisait tourner deux moulins à farine et un moulin à huile, une scierie de marbre, deux forges, une enclumerie et une filature^[5]. La population atteint un maximum de 1 400 habitants vers 1880.

le projet d'un chemin de fer prend forme. Villers-Sire-Nicole devient le point de départ, de 1896 à 1951, de la ligne à écartement métrique de la  Compagnie du chemin de fer de Maubeuge à Villers-Sire-Nicole. Le parcours de 13 km avec 11 arrêts prenait 52 minutes. Elle a été déclarée d'utilité publique le 12 août 1893 également. La construction de la ligne connue sous le nom de train de Villers est confiée à Alfred Lambert, un ingénieur civil de Paris. La ligne démarre de Maubeuge depuis les usines "Sculfort & Fockedey" , dessert Mairieux, Bersillies, et Villers Sire Nicole. La majeure partie du parcours longe la RN49 puis la RN2, puis la route vers Mairieux.